« Il s’est vu mourir », le cri du cœur de Marion Rousse
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Comblée par la victoire de Julian Alaphilippe, jeudi, sur le Tour d’Italie, Marion Rousse a évoqué les moments difficiles vécus par son compagnon depuis deux ans.
Marion Rousse n’a pu retenir ses larmes. Tandis que le petit Nino encourageait son père à coup de « Allez papa ! » devant la télévision, la consultante vedette de France Télévisions était submergée par la télévision sur son canapé tandis que Julian Alaphilippe remportait la 12e étape du Tour d’Italie. L’ancienne coureuse savait combien ces derniers mois avaient été difficiles pour le leader de la Quick-Step depuis sa terrible chute sur le Tour des Flandres, au printemps 2022, le point de départ de deux ans de galère.
Interrogée dans les colonnes de L’Equipe, la directrice du Tour de France Femmes a confié que cet épisode était toujours douloureux pour le double champion du monde tricolore. « Sa chute à Liège-Bastogne-Liège (en 2022) l’a atteint psychologiquement. Même quand il en parle aujourd'hui, il en a encore les larmes aux yeux car il s'est vu mourir, il n'arrivait plus à respirer quand Romain Bardet est arrivé à ses côté », a-t-elle ainsi confié.
« D'ailleurs il ne veut plus évoquer cet épisode devant les journalistes, c'est comme un traumatisme, a-t-elle poursuivi. Il a travaillé dur ensuite pour revenir mais à chaque fois, il y avait quelque chose qui le freinait. Comme cette chute aux Strade Bianche en mars, le soir au téléphone il était en pleurs. Là, il était vraiment touché, et dans ces cas-là, c'est difficile pour moi, pour ses proches, de trouver les mots justes. De lui dire que la roue tourne. Oui mais quand ça fait deux ans qu'elle ne tourne pas dans le bon sens, que peut-on dire pour le réconforter ? »
Et Julian Alaphhilippe pouvait être d’autant plus affecté qu’il a également dû faire face aux sévères critiques du patron de la Quick-Step, très critique à son sujet et qui n’a pas hésité également à s’en prendre à Marion Rousse. « Il disait devant les journalistes qu'il s'en moquait et qu'il ne faisait pas attention à ça, mais il me le répétait aussi en privé. Ce qui l'a atteint, c'est quand ça a touché notre famille. Quand c'est devenu très personnel, il a été touché », a-t-elle expliqué, ajoutant : « C'est pour ça que je me suis permis de réagir, même si c'était contre nature. D'habitude, je ne réponds pas aux polémiques sinon ça leur donne encore plus d'importance.»
« Je ne pouvais pas rester sans rien dire alors qu'un de mes combats dans la vie, c'est d'oeuvrer pour l'égalité entre les hommes et les femmes, a-t-elle insisté. Et puis l'autre problème que soulevaient les critiques de Patrick, c'est la santé mentale, qui ne concerne pas seulement les athlètes. Je ne pouvais pas rester insensible à ça. Peut-être qu'en profitant de ma caisse de résonance, je prenais le risque de prendre des coups mais je voulais faire réagir. »
Marion Rousse n’a pu retenir ses larmes. Tandis que le petit Nino encourageait son père à coup de « Allez papa ! » devant la télévision, la consultante vedette de France Télévisions était submergée par la télévision sur son canapé tandis que Julian Alaphilippe remportait la 12e étape du Tour d’Italie. L’ancienne coureuse savait combien ces derniers mois avaient été difficiles pour le leader de la Quick-Step depuis sa terrible chute sur le Tour des Flandres, au printemps 2022, le point de départ de deux ans de galère.
Interrogée dans les colonnes de L’Equipe, la directrice du Tour de France Femmes a confié que cet épisode était toujours douloureux pour le double champion du monde tricolore. « Sa chute à Liège-Bastogne-Liège (en 2022) l’a atteint psychologiquement. Même quand il en parle aujourd'hui, il en a encore les larmes aux yeux car il s'est vu mourir, il n'arrivait plus à respirer quand Romain Bardet est arrivé à ses côté », a-t-elle ainsi confié.
"Le soir au téléphone il était en pleurs"
« D'ailleurs il ne veut plus évoquer cet épisode devant les journalistes, c'est comme un traumatisme, a-t-elle poursuivi. Il a travaillé dur ensuite pour revenir mais à chaque fois, il y avait quelque chose qui le freinait. Comme cette chute aux Strade Bianche en mars, le soir au téléphone il était en pleurs. Là, il était vraiment touché, et dans ces cas-là, c'est difficile pour moi, pour ses proches, de trouver les mots justes. De lui dire que la roue tourne. Oui mais quand ça fait deux ans qu'elle ne tourne pas dans le bon sens, que peut-on dire pour le réconforter ? »
Et Julian Alaphhilippe pouvait être d’autant plus affecté qu’il a également dû faire face aux sévères critiques du patron de la Quick-Step, très critique à son sujet et qui n’a pas hésité également à s’en prendre à Marion Rousse. « Il disait devant les journalistes qu'il s'en moquait et qu'il ne faisait pas attention à ça, mais il me le répétait aussi en privé. Ce qui l'a atteint, c'est quand ça a touché notre famille. Quand c'est devenu très personnel, il a été touché », a-t-elle expliqué, ajoutant : « C'est pour ça que je me suis permis de réagir, même si c'était contre nature. D'habitude, je ne réponds pas aux polémiques sinon ça leur donne encore plus d'importance.»
« Je ne pouvais pas rester sans rien dire alors qu'un de mes combats dans la vie, c'est d'oeuvrer pour l'égalité entre les hommes et les femmes, a-t-elle insisté. Et puis l'autre problème que soulevaient les critiques de Patrick, c'est la santé mentale, qui ne concerne pas seulement les athlètes. Je ne pouvais pas rester insensible à ça. Peut-être qu'en profitant de ma caisse de résonance, je prenais le risque de prendre des coups mais je voulais faire réagir. »
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