Julian Alaphilippe, le triste constat
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Julian Alaphilippe a beau multiplier les attaques sur ce Giro, ses jambes ne semblent pas lui permettre de décrocher une victoire d’étape.
Julian Alaphilippe ne ménage pas ses efforts sur le Tour d’Italie. Passé tout près de la victoire lors de la 6e étape, seulement devancé par l’Espagnol Pelayo Sanchez de la Movistar, le Français s’est de nouveau projeté à l’avant durant le week-end. Samedi, il faisait partie de la grande échappée du jour aux côtés de Romain Bardet. Mais l’ogre Pogacar, pas rassasié après sa démonstration la veille, lors du contre-la-montre, avait visiblement également coché la 8e étape.
Après avoir demandé à ses équipiers de garder les fuyards à portée de fusil, le Slovène s’est envolé vers un nouveau succès, réduisant rapidement à néant les espoirs des échappés. Le coureur de la Quick-Step l’avait néanmoins quelque peu mauvaise à l’arrivée. « Je voulais tenter le coup. Je n'ai pas de regrets, j'ai essayé même si ce n'était pas évident. C'était un peu dur que le groupe collabore bien, on n'a jamais pris beaucoup d'avance. J'ai même hésité à me relever à un moment, mais je n'aime pas vraiment faire ça. UAE avait un plan pour faire gagner Pogacar aujourd'hui. Je pense que même si j'avais relancé avec un plus petit groupe et des coureurs moins proches au général, ils auraient quand même roulé à bloc derrière. Ce n'était pas pour l'échappée aujourd'hui, c'est comme ça. Sur des journées comme ça, il faut avoir le moral », a-t-il soufflé à l’arrivée.
Et malgré ce nouvel échec, le natif de Saint-Amand-Montrond est reparti à l’attaque, dimanche, malgré un profil taillé pour les sprinters. Après avoir mis à profit une côte à 7% de moyenne pour dynamiter la course à 27 kilomètres de l’arrivée à Naples et s’échapper avec quatre compagnons d’échappée, il en a remis une couche quelques kilomètres plus tard, mécontent du manque de collaboration dans le groupe. Seul son compatriote Ewen Costiou a alors suivi avant de lâcher prise.
Mais quelques minutes plus tard, Julian Alaphilippe a à son tour été déposé par l’Equatorien Jhonatan Narvaez dans la dernière côte du parcours, incapable de suivre le coureur d’Ineos, premier maillot rose du Giro. Le Français s’est alors relevé, impuissant, tandis que le champion d’Equateur résistait au peloton jusqu’à dix mètres de la ligne. Une fois encore, les efforts du double champion du monde auront donc été vains et cette situation n’est pas sans rappeler celle du dernier Tour de France, lorsque le compagnon de Marion Rousse multipliait les attaques en pure perte.
Julian Alaphilippe ne ménage pas ses efforts sur le Tour d’Italie. Passé tout près de la victoire lors de la 6e étape, seulement devancé par l’Espagnol Pelayo Sanchez de la Movistar, le Français s’est de nouveau projeté à l’avant durant le week-end. Samedi, il faisait partie de la grande échappée du jour aux côtés de Romain Bardet. Mais l’ogre Pogacar, pas rassasié après sa démonstration la veille, lors du contre-la-montre, avait visiblement également coché la 8e étape.
Après avoir demandé à ses équipiers de garder les fuyards à portée de fusil, le Slovène s’est envolé vers un nouveau succès, réduisant rapidement à néant les espoirs des échappés. Le coureur de la Quick-Step l’avait néanmoins quelque peu mauvaise à l’arrivée. « Je voulais tenter le coup. Je n'ai pas de regrets, j'ai essayé même si ce n'était pas évident. C'était un peu dur que le groupe collabore bien, on n'a jamais pris beaucoup d'avance. J'ai même hésité à me relever à un moment, mais je n'aime pas vraiment faire ça. UAE avait un plan pour faire gagner Pogacar aujourd'hui. Je pense que même si j'avais relancé avec un plus petit groupe et des coureurs moins proches au général, ils auraient quand même roulé à bloc derrière. Ce n'était pas pour l'échappée aujourd'hui, c'est comme ça. Sur des journées comme ça, il faut avoir le moral », a-t-il soufflé à l’arrivée.
Impuissant face à Narvaez
Et malgré ce nouvel échec, le natif de Saint-Amand-Montrond est reparti à l’attaque, dimanche, malgré un profil taillé pour les sprinters. Après avoir mis à profit une côte à 7% de moyenne pour dynamiter la course à 27 kilomètres de l’arrivée à Naples et s’échapper avec quatre compagnons d’échappée, il en a remis une couche quelques kilomètres plus tard, mécontent du manque de collaboration dans le groupe. Seul son compatriote Ewen Costiou a alors suivi avant de lâcher prise.
Mais quelques minutes plus tard, Julian Alaphilippe a à son tour été déposé par l’Equatorien Jhonatan Narvaez dans la dernière côte du parcours, incapable de suivre le coureur d’Ineos, premier maillot rose du Giro. Le Français s’est alors relevé, impuissant, tandis que le champion d’Equateur résistait au peloton jusqu’à dix mètres de la ligne. Une fois encore, les efforts du double champion du monde auront donc été vains et cette situation n’est pas sans rappeler celle du dernier Tour de France, lorsque le compagnon de Marion Rousse multipliait les attaques en pure perte.
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