Julian Alaphilippe, rupture en vue ?
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Alors que Remco Evenepoel fait le forcing pour qu’il dispute le Tour de France, Julian Alaphilippe est toujours circonspect. Un refus pourrait pourtant être mal vécu par son équipe, où il espère poursuivre l’aventure.
Très en vue durant les trois semaines du Tour d’Italie, Julian Alaphilippe a retrouvé le goût de la victoire. Après près d’un an sans lever les bras, le coureur tricolore a enlevé la 12e étape au terme d’une incroyable chevauchée de plus de 120 kilomètres. De quoi marquer les esprits, notamment au sein de son équipe. A tel point que Remco Evenepoel, qui s’apprête à disputer son premier Tour de France, milite pour que le double champion du monde soit à ses côtés sur la Grande Boucle contrairement à ce qui était initialement prévu.
S’il compte pour l’heure parmi les dix coureurs présélectionnés par la Soudal-Quick-Step, rien n’a encore été décidé. Interrogé dans la presse belge, Marion Rousse a néanmoins ouvert la porte à sa présence sur le Tour auprès de son leader. « L'équipe Soudal-Quick Step sera construite autour de Remco Evenepoel, qui vise le podium et Julian serait trop heureux de se mettre en quatre pour Remco et pour l'équipe », a-t-elle confié, précisant néanmoins: « Les trois semaines du Giro amènent inévitablement beaucoup de fatigue. Il ne faut pas qu'il sorte du Giro trop fatigué. »
Pour de nombreux observateurs, Julian Alaphilippe ferait toutefois une erreur en acceptant de double Tour d’Italie et Tour de France. La faute aux Jeux Olympiques programmés quelques jours seulement après l’arrivée du Tour. « À la place de Julian, je refuserais d'aller sur le Tour de France pour une bonne raison : il y a les JO cette année, en France qui plus est, sur un parcours qui convient très bien à Julian », a ainsi confié Philippe Gilbert auprès d’Eurosport, ajoutant: « Vu la forme qu'il a eue sur le Giro et le peu de temps de repos qu'on a pour aller au Tour, je privilégierais un stage, une prépa spécifique aux JO. »
« Imaginez que Remco prenne le maillot jaune, il faudra rouler tous les jours pour lui, ça ne sera pas la prépa idéale pour Julian, a-t-il renchéri. Il faudra faire du tempo, ne plus faire d'intensité. Or, Julian a besoin de travailler son explosivité, elle revient tout doucement, il s'améliore de jour en jour. Il a besoin de continuer à travailler son punch. Il doit se reposer d'abord et travailler ça. Que veut-il ? Refaire le Tour de France ou mettre toutes les chances de son côté pour devenir champion olympique ? »
Mais pour la presse belge, un refus de Julian Alaphilippe de disputer le Tour de France aux côtés de remco Evenepoel pourrait être lourd de conséquences pour le natif de Saint-Amand-Montrond, en fin de contrat à l’issue de la saison. Alors qu’il espère prolonger l’aventure avec la Quick-Step comme l’a récemment confirmé Philippe Lefévère, le coureur tricolore pourrait avoir intérêt de penser collectif et de ne pas jouer sa carte personnelle.
Très en vue durant les trois semaines du Tour d’Italie, Julian Alaphilippe a retrouvé le goût de la victoire. Après près d’un an sans lever les bras, le coureur tricolore a enlevé la 12e étape au terme d’une incroyable chevauchée de plus de 120 kilomètres. De quoi marquer les esprits, notamment au sein de son équipe. A tel point que Remco Evenepoel, qui s’apprête à disputer son premier Tour de France, milite pour que le double champion du monde soit à ses côtés sur la Grande Boucle contrairement à ce qui était initialement prévu.
S’il compte pour l’heure parmi les dix coureurs présélectionnés par la Soudal-Quick-Step, rien n’a encore été décidé. Interrogé dans la presse belge, Marion Rousse a néanmoins ouvert la porte à sa présence sur le Tour auprès de son leader. « L'équipe Soudal-Quick Step sera construite autour de Remco Evenepoel, qui vise le podium et Julian serait trop heureux de se mettre en quatre pour Remco et pour l'équipe », a-t-elle confié, précisant néanmoins: « Les trois semaines du Giro amènent inévitablement beaucoup de fatigue. Il ne faut pas qu'il sorte du Giro trop fatigué. »
Julian Alaphilippe sera en fin de contrat cette année
Pour de nombreux observateurs, Julian Alaphilippe ferait toutefois une erreur en acceptant de double Tour d’Italie et Tour de France. La faute aux Jeux Olympiques programmés quelques jours seulement après l’arrivée du Tour. « À la place de Julian, je refuserais d'aller sur le Tour de France pour une bonne raison : il y a les JO cette année, en France qui plus est, sur un parcours qui convient très bien à Julian », a ainsi confié Philippe Gilbert auprès d’Eurosport, ajoutant: « Vu la forme qu'il a eue sur le Giro et le peu de temps de repos qu'on a pour aller au Tour, je privilégierais un stage, une prépa spécifique aux JO. »
« Imaginez que Remco prenne le maillot jaune, il faudra rouler tous les jours pour lui, ça ne sera pas la prépa idéale pour Julian, a-t-il renchéri. Il faudra faire du tempo, ne plus faire d'intensité. Or, Julian a besoin de travailler son explosivité, elle revient tout doucement, il s'améliore de jour en jour. Il a besoin de continuer à travailler son punch. Il doit se reposer d'abord et travailler ça. Que veut-il ? Refaire le Tour de France ou mettre toutes les chances de son côté pour devenir champion olympique ? »
Mais pour la presse belge, un refus de Julian Alaphilippe de disputer le Tour de France aux côtés de remco Evenepoel pourrait être lourd de conséquences pour le natif de Saint-Amand-Montrond, en fin de contrat à l’issue de la saison. Alors qu’il espère prolonger l’aventure avec la Quick-Step comme l’a récemment confirmé Philippe Lefévère, le coureur tricolore pourrait avoir intérêt de penser collectif et de ne pas jouer sa carte personnelle.
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