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Laurent Jalabert répond à Jonas Vingegaard

Laurent Jalabert répond à Jonas Vingegaard
Publié le , mis à jour le
Une déclaration faite ce mercredi par Jonas Vingegaard au micro de France 2 a été contestée par Laurent Jalabert.
« C’était il y a trois mois seulement. À l’époque je me suis demandé si je n’allais pas mourir, donc être ici aujourd’hui, c’est vraiment quelque chose de spécial. » Ainsi s'est exprimé Jonas Vingegaard ce mercredi à l'arrivée de la onzième étape du Tour de France. Vainqueur du jour devant Tadej Pogacar, le Danois évoquait alors les conséquences de sa lourde chute lors du Tour du Pays basque et les quinze jours passés à l'hôpital pour se remettre notamment d'une fracture à une clavicule, plusieurs autres aux côtes ainsi que d’un pneumothorax. Des propos qui ont rapidement fait réagir.

Sur le plateau de « Vélo Club », Laurent Jalabert a estimé que le leader de la Visma-Lease a bike était plus dans la communication qu'autre chose. « Il n'était pas mort. Il dit qu'il était presque mort. En trois mois, si tu es presque mort, tu ne gagnes pas le Tour derrière. Parce qu'il va le gagner le Tour, parti comme il est. » Et le consultant de France Télévisions de répéter : « Non mais c'est vrai. Moi depuis le départ, je sens qu'il est très fort. Il est venu sur le Tour en étant très fort. » Un point de vue clairement partagé par un autre consultant du groupe audiovisuel public.

« L'histoire est trop belle »


Également présent sur le plateau de l'émission, Yoann Offredo a évoqué à son tour la déclaration de Jonas Vingegaard : « Je pense qu'il avait un plan derrière la tête. [...] Je pense que c'était de la communication qui était très bien gérée, qui était planifiée. On est tous tombés, Thomas (Voeckler) aussi. On sait tous ce que c'est. On ne revient pas d'un pneumothorax comme ça. L'histoire est trop belle. Je pense que cette équipe Visma ne laisse rien au hasard et que quand on se présente sur le Tour de France, il n'y a pas de surprise. Qu'il ait de l'émotion, oui effectivement, il a gagné une étape sur le Tour de France. Mais moi de l'émotion, j'en ai quand Romain Bardet gagne l'étape, quand Kevin Vauquelin gagne l'étape. J'en ai un petit peu moins ici. »

Pour Yoann Offredo les choses étaient donc claires dès le départ : en s'alignant sur le Tour de France, Jonas Vingegaard savait parfaitement qu'il était en condition pour remporter une étape comme aujourd'hui, voire même pour disputer la victoire finale à Tadej Pogacar. Ce qui n’enlèvera rien à l'émotion non-feinte que le Danois a pu ressentir ce mercredi au Lioran.
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