L’aveu d’Alaphilippe
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Julien Alaphilippe est en Australie, où il lancera sa saison en début de semaine prochaine avec le Tour Down Under. Pour le Français, 2024 sera l’année de la nouveauté, puisqu’il va disputer pour la toute première fois le Tour d’Italie.
« Cela faisait déjà quelques années que je me disais que j’avais envie de faire le Giro une fois dans ma carrière, confie-t-il à Eurosport. C’était une bonne année, j’avais envie de changement. Je suis super focus sur les classiques flandriennes. J’espère réussir mon objectif d’être au top de ma condition au départ de ces courses-là. Après je pourrai penser au Giro, je suis content c’est une bonne nouvelle. Je suis déjà motivé. »
« Sur le Tour, il n’y aurait pas eu de liberté »
Pour certains, le fait qu’Alaphilippe soit privé du Tour de France, l’une de ses courses favorites, pouvait apparaître comme une forme de sanction, après deux années difficiles, voire comme la marque d’un divorce entre le double champion du monde et son équipe Soudal-Quick Step, à quelques mois de la fin de son contrat. Mais pour le Français, c’était la bonne décision à prendre. Sur la Grande Boucle, il n’aurait pas pu être leader, alors autant laisser la place à un coureur plus à même de jouer les équipiers.
« En juillet, l’équipe sera alignée avec (Remco) Evenepoel et aura l’ambition d’un classement général. Il n’y aurait pas eu de liberté, tout simplement, avoue ainsi Alaphilippe. Le général est l’objectif numéro un au départ du Tour, ce qui est tout à fait compréhensible. Sur le Giro, ce sera tout à fait différent. » Il y aura de quoi s’amuser…