Le cyclisme en deuil
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Triste nouvelle à moins de deux semaines du Tour de France. François Migraine, à l’origine de l’équipe Cofidis, est mort à l’âge de 79 ans.
Le cyclisme français pleure l’un des siens. Selon le site Cyclism’Actu, François Migraine, père fondateur de l’équipe Cofidis, est décédé après avoir été hospitalisé en urgence la semaine dernière. L’ancien dirigeant de Cofidis avait 79 ans.
Celui qui a longtemps été le PDG de la société Cofidis avait été à l’origine de la création de l’équipe éponyme, en 1996, héritière de manière indirecte des formations Castorama, Super U et Renault-Gitane. La formation française avait frappé fort d’entrée puisqu’elle avait réussi à attirer des coureurs de renom avec notamment Tony Rominger, Maurizio Fondriest et… Lance Armstrong, rapidement victime d’un cancer des testicules.
"Notre relation, pour des raisons médicales, a très vite avorté. Notre entreprise, Cofidis, est entrée dans le cyclisme professionnel en janvier 1997. Quatre mois plus tôt, tout restait encore à bâtir. Comme nous cherchions un leader, notre directeur sportif de l'époque, Cyrille Guimard, nous avait mis sur la piste de Lance Armstrong. Je suis donc allé le voir en Espagne. Nous sommes rapidement tombés d'accord. Nous avons signé ensemble à la mi-septembre", avait-il raconté au Monde au sujet du Texan, évoquant un contrat de deux ans et un salaire de 6 millions de francs par an.
Par la suite, Cyrille Guimard allait s’en aller et laisser la place à Bernard Quilfen. Philippe Gaumont, Bobby Julich, troisième du Tour 98, Christophe Rinero et Frank Vandenbroucke, vainqueur de Liège-Bastogne-Liège, David Moncoutié ou Stuart O’Grady. Mais plusieurs scandales de dopage allaient éclater. « On sait qu'il y a des tricheurs dans le Tour de France. Il faut les éliminer », ose alors François Migraine.
Pour autant, le patron de Cofidis, encore présent à la présentation de l’équipe l’automne dernier quand bien même il a quitté ses fonctions depuis plus d’une décennie, n’a jamais voulu quitter le cyclisme, soulignant que la notoriété de la marque est passée de 2 % à 34 % en dix ans.
Mais François Migraine était un vrai passionné de cyclisme. A tel point qu’après son départ de Cofidis, il n’avait pas hésité à s’occuper d’épreuves sur piste pour les jeunes.
Le cyclisme français pleure l’un des siens. Selon le site Cyclism’Actu, François Migraine, père fondateur de l’équipe Cofidis, est décédé après avoir été hospitalisé en urgence la semaine dernière. L’ancien dirigeant de Cofidis avait 79 ans.
Celui qui a longtemps été le PDG de la société Cofidis avait été à l’origine de la création de l’équipe éponyme, en 1996, héritière de manière indirecte des formations Castorama, Super U et Renault-Gitane. La formation française avait frappé fort d’entrée puisqu’elle avait réussi à attirer des coureurs de renom avec notamment Tony Rominger, Maurizio Fondriest et… Lance Armstrong, rapidement victime d’un cancer des testicules.
"Notre relation, pour des raisons médicales, a très vite avorté. Notre entreprise, Cofidis, est entrée dans le cyclisme professionnel en janvier 1997. Quatre mois plus tôt, tout restait encore à bâtir. Comme nous cherchions un leader, notre directeur sportif de l'époque, Cyrille Guimard, nous avait mis sur la piste de Lance Armstrong. Je suis donc allé le voir en Espagne. Nous sommes rapidement tombés d'accord. Nous avons signé ensemble à la mi-septembre", avait-il raconté au Monde au sujet du Texan, évoquant un contrat de deux ans et un salaire de 6 millions de francs par an.
Un vrai amoureux du vélo malgré les affaires de dopage
Par la suite, Cyrille Guimard allait s’en aller et laisser la place à Bernard Quilfen. Philippe Gaumont, Bobby Julich, troisième du Tour 98, Christophe Rinero et Frank Vandenbroucke, vainqueur de Liège-Bastogne-Liège, David Moncoutié ou Stuart O’Grady. Mais plusieurs scandales de dopage allaient éclater. « On sait qu'il y a des tricheurs dans le Tour de France. Il faut les éliminer », ose alors François Migraine.
Pour autant, le patron de Cofidis, encore présent à la présentation de l’équipe l’automne dernier quand bien même il a quitté ses fonctions depuis plus d’une décennie, n’a jamais voulu quitter le cyclisme, soulignant que la notoriété de la marque est passée de 2 % à 34 % en dix ans.
Mais François Migraine était un vrai passionné de cyclisme. A tel point qu’après son départ de Cofidis, il n’avait pas hésité à s’occuper d’épreuves sur piste pour les jeunes.
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