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Le gros coup de gueule de Jalabert

Le gros coup de gueule de Jalabert
Publié le , mis à jour le

Quatrième du Tour de France en 1995 puis vainqueur de la Vuelta dans la foulée, Laurent Jalabert est attendu sur les grands Tours à l’été 1997. Mais comme l’année précédente, le leader de la Once vit un Tour difficile, devant au final se contenter d’une 43e place au classement général, et joue les équipiers de luxe pour Alex Zülle sur le Tour d’Espagne. De quoi lui valoir de sévères critiques.

Pour autant, le Mazamétain va connaître une fin de saison spectaculaire. Tout d’abord en créant la surprise lors de championnats du monde en remportant le contre-la-montre. Un sacre auquel s’ajoute celui de Laurent Brochard, quelques jours plus tard, pour lequel il n’a pas hésité à se sacrifier. Et sur sa lancée, il règne également sur les classiques italiennes, remportant Milan-Turin comme à la parade puis triomphant sur le Tour de Lombardie pour s’offrir un deuxième Monument en carrière. L’occasion pour le Français de régler ses comptes.

 »Cela va peut-être permettre aux personnes qui doutaient de moi de se raviser un petit peu, de voir que je n’étais pas cramé sur le Tour d’Espagne, tonne-t-il a l’arrivée. J’ai connu des mésaventures, c’est vrai. C’est regrettable, bien sûr, mais le cyclisme de haut niveau est un sport difficile. On ne maîtrise pas tout. On s’est trompé dans la préparation du Tour de France. En revanche, la coupure faite en milieu de saison avant le Tour m’a été très bénéfique pour la suite. J’ai fini assez frais, j’ai fait un bon Tour d’Espagne et une belle fin de saison. Quand je regarde l’année 1997, ça suffit à mon bonheur. »

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