Les larmes bouleversantes de Bardet
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A la veille du chrono ultime de la Grande Boucle, Romain Bardet a couru ce samedi la dernière étape en ligne de sa carrière sur le Tour de France.
Il s’est battu, comme à son habitude, ferraillant jusqu’au bout dans cette étape de montagne ultime qui menait le Tour de France au sommet du col de la Couillole ce samedi. A 33 ans, Romain Bardet a compté parmi les trois hommes de tête dans la dernière ascension de sa carrière sur la Grande Boucle, avant de s’effacer comme ses compagnons d’infortune - Richard Carapaz et Enric Mas - devant la domination du tandem Tadej Pogacar-Jonas Vingegaard – celle du Slovène en particulier.
Dixième du jour à 1′52 du Maillot jaune in fine, le valeureux Auvergnat a tout donné assurément à la veille de ses adieux à la Grande Boucle. « C’est très dur, ça me fait quelque chose, a-t-il soufflé, ému aux larmes à l’arrivée sur l’antenne d’Eurosport. Il y a tout qui remonte. C’était treize ans de ma vie et c’est fini. C’est l’histoire de ma carrière, se battre sans jamais être le meilleur, sans jamais baisser les bras. Je ne sais pas de quoi sera fait l’après. »
Le vertige de la retraite sportive s’est brutalement imposé à Romain Bardet tandis qu’il souffrait dans le col azuréen. « C’est addictif, on se fait mal, on prend des claques tous les jours mais on revient. Avant l’étape, ma femme m’a dit de penser à mon fils et de me faire plaisir une dernière fois. Elle savait que tout ça me pesait depuis dix ans parce que j’avais du mal à être moi-même. Et là, j’ai passé la ligne et je sais que c’est fini. C’est spécial… »
Avec un soupçon de recul, l’intéressé pourra savourer son dernier Tour, et ce maillot jaune endossé au soir de la première étape à Rimini. Tout en se remémorant avec fierté ses deux podiums en onze participations à la reine des épreuves cyclistes (deuxième en 2016 et troisième en 2017), ainsi que son maillot à pois ramené sur les Champs-Elysées en 2019. « J’ai essayé de tout donner aujourd’hui, conclut-il des trémolos dans la voix. Je n’avais pas été vraiment à l’avant depuis la première étape. J’avais l’impression de ne plus avoir de jambes. Ce sont de beaux moments. J’ai été rattrapé par les meilleurs de ce Tour. C’est à l’image de l’histoire qui passe et la mienne qui s’arrête. »
Il s’est battu, comme à son habitude, ferraillant jusqu’au bout dans cette étape de montagne ultime qui menait le Tour de France au sommet du col de la Couillole ce samedi. A 33 ans, Romain Bardet a compté parmi les trois hommes de tête dans la dernière ascension de sa carrière sur la Grande Boucle, avant de s’effacer comme ses compagnons d’infortune - Richard Carapaz et Enric Mas - devant la domination du tandem Tadej Pogacar-Jonas Vingegaard – celle du Slovène en particulier.
Dixième du jour à 1′52 du Maillot jaune in fine, le valeureux Auvergnat a tout donné assurément à la veille de ses adieux à la Grande Boucle. « C’est très dur, ça me fait quelque chose, a-t-il soufflé, ému aux larmes à l’arrivée sur l’antenne d’Eurosport. Il y a tout qui remonte. C’était treize ans de ma vie et c’est fini. C’est l’histoire de ma carrière, se battre sans jamais être le meilleur, sans jamais baisser les bras. Je ne sais pas de quoi sera fait l’après. »
« Je sais que c’est fini »
Le vertige de la retraite sportive s’est brutalement imposé à Romain Bardet tandis qu’il souffrait dans le col azuréen. « C’est addictif, on se fait mal, on prend des claques tous les jours mais on revient. Avant l’étape, ma femme m’a dit de penser à mon fils et de me faire plaisir une dernière fois. Elle savait que tout ça me pesait depuis dix ans parce que j’avais du mal à être moi-même. Et là, j’ai passé la ligne et je sais que c’est fini. C’est spécial… »
🥺🥺🥺 Les larmes de Romain Bardet après l'arrivée : "C’est l’histoire de ma carrière : se battre sans jamais être le meilleur, mais ne jamais baisser les bras" #TDF2024 pic.twitter.com/LujmNfrCxW
— Eurosport France (@Eurosport_FR) July 20, 2024
Avec un soupçon de recul, l’intéressé pourra savourer son dernier Tour, et ce maillot jaune endossé au soir de la première étape à Rimini. Tout en se remémorant avec fierté ses deux podiums en onze participations à la reine des épreuves cyclistes (deuxième en 2016 et troisième en 2017), ainsi que son maillot à pois ramené sur les Champs-Elysées en 2019. « J’ai essayé de tout donner aujourd’hui, conclut-il des trémolos dans la voix. Je n’avais pas été vraiment à l’avant depuis la première étape. J’avais l’impression de ne plus avoir de jambes. Ce sont de beaux moments. J’ai été rattrapé par les meilleurs de ce Tour. C’est à l’image de l’histoire qui passe et la mienne qui s’arrête. »
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