Marion Rousse, la jolie nouvelle
Ancienne championne de France de cyclisme sur route (2012), Marion Rousse a pris très tôt sa retraite sportive (2015) pour devenir consultante. Au fil des années, celle qui fut d’abord la femme de Tony Gallopin avant de le quitter pour se mettre en couple avec Julian Alaphilippe, a pris de l’importance dans les médias et s’est même imposée comme une figure du cyclisme sur France Télévisions. Faisant en parallèle ses armes de directrice adjointe sur des épreuves telles que le Tour de la Provence ou le Tour de Savoir Mont-Blanc, Marion Rousse a obtenu en octobre 2021 le poste de directrice du Tour de France femmes dont la première édition s’est déroulée quelques mois plus tard. Depuis, l’épreuve féminine de la Grande Boucle a gagné en notoriété et draine de nouveaux sponsors.
C’est par exemple le cas du côté de la SD Worx. L’équipe cycliste néerlandaise créée en 2010 et devenue professionnelle l’année suivante s’est offert la victoire finale lors du Tour de France femmes 2023, grâce à Demi Vollering. Un succès qui n’a donc pas échappé aux sponsors potentiels et cette semaine, la formation a annoncé l’arrivée d’un nouveau sponsor maillot pour la saison 2024 : Protime. Si cette société avait déjà son nom sur le maillot de la SD Worx la saison passée, elle devient cette fois sponsor principal. Dans des propos relayés par Escape Collective, le PDG de Protime, Gille Sebrechts, a expliqué le choix de cet engagement, mettant en avant le rôle décisif du Tour de France.
Un effet Tour de France
« Nous étions déjà présents comme sponsor maillot l’année dernière juste avant le Tour de France femmes et avons pu constater directement son impact positif. En conséquence, nous voulions continuer à toute vapeur. » La réussite d’une équipe en premier lieu, mais également celle d’une épreuve du Tour féminin renouvelée après des années d’absence. Un « effet Tour de France » qui ne doit rien au hasard et qui confirme la qualité du travail effectué par Marion Rousse et ses équipes pour développer la version féminine de la Grande Boucle. Une évolution qui pourrait très rapidement s’étendre aux autres équipes du peloton.
