Marion Rousse, la triste injustice
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Devenue l’un des visages du cyclisme français, Marion Rousse n’en a pas moins dû mettre un terme à sa carrière de coureuse à seulement 24 ans.
Marion Rousse est devenue ces dernières années l’une des personnalités les plus en vue du cyclisme dans l’Hexagone. Conséquence en premier lieu de son rôle de consultante pour France Télévisions aux côtés d’Alexandre Pasteur. Car sa popularité n’a rien à envier à celle de Laurent Jalabert ou Thomas Voeckler, ses condisciples.
Mais la Nordiste a plus d’une corde à son arc. A l’automne 2021, elle est ainsi devenue la nouvelle directrice du Tour de France Femmes qui s’apprêtait à renaître de ses cendres. Et cette fois, le succès a été au rendez-vous pour cette Grande Boucle au féminin, devenue incontournable après seulement deux éditions.
A seulement 31 ans, celle qui est également la compagne de Julian Alaphilippe après avoir été l’épouse de Tony Gallopin a déjà tout connu dans le vélo. Car la native de Saint-Saulve a avant tout été coureuse durant près de deux décennies. Après avoir débuté le cyclisme à six ans, Marion Rousse a ainsi couru durant six saisons chez les professionnelles avec en point d’orgue un titre de championne de France alors qu’elle n’avait que 20 ans, en juin 2012.
Mais en 2015, Marion Rousse a beau n’avoir que 24 ans, elle décide de mettre un terme à sa carrière. Elle s’en est expliqué ce dimanche dans les colonnes de La Tribune. « J’étais à l’époque dans l’une des meilleures équipes du monde, et pourtant je n’étais pas payée. Je m’entraînais le matin, et l’après-midi je bossais dans une mairie en banlieue parisienne, au service événementiel. Seules cinq filles étaient rémunérées. C’est comme si on mettait aujourd’hui cinq professionnels dans le peloton du Tour et que les autres étaient des amateurs », a-t-elle ainsi raconté.
« Cette injustice m’a beaucoup agacée, d’autant plus que j’avais déjà une longue carrière derrière moi, a-t-elle poursuivi. Puis, lorsque j’ai été championne de France en 2012, j’ai été invitée par Eurosport pour raconter mon parcours. Ils ont aimé mon franc-parler, ma spontanéité. Et c’est à ce moment que ma vie a basculé. »
Marion Rousse est devenue ces dernières années l’une des personnalités les plus en vue du cyclisme dans l’Hexagone. Conséquence en premier lieu de son rôle de consultante pour France Télévisions aux côtés d’Alexandre Pasteur. Car sa popularité n’a rien à envier à celle de Laurent Jalabert ou Thomas Voeckler, ses condisciples.
Mais la Nordiste a plus d’une corde à son arc. A l’automne 2021, elle est ainsi devenue la nouvelle directrice du Tour de France Femmes qui s’apprêtait à renaître de ses cendres. Et cette fois, le succès a été au rendez-vous pour cette Grande Boucle au féminin, devenue incontournable après seulement deux éditions.
"Cette injustice m’a beaucoup agacée"
A seulement 31 ans, celle qui est également la compagne de Julian Alaphilippe après avoir été l’épouse de Tony Gallopin a déjà tout connu dans le vélo. Car la native de Saint-Saulve a avant tout été coureuse durant près de deux décennies. Après avoir débuté le cyclisme à six ans, Marion Rousse a ainsi couru durant six saisons chez les professionnelles avec en point d’orgue un titre de championne de France alors qu’elle n’avait que 20 ans, en juin 2012.
Mais en 2015, Marion Rousse a beau n’avoir que 24 ans, elle décide de mettre un terme à sa carrière. Elle s’en est expliqué ce dimanche dans les colonnes de La Tribune. « J’étais à l’époque dans l’une des meilleures équipes du monde, et pourtant je n’étais pas payée. Je m’entraînais le matin, et l’après-midi je bossais dans une mairie en banlieue parisienne, au service événementiel. Seules cinq filles étaient rémunérées. C’est comme si on mettait aujourd’hui cinq professionnels dans le peloton du Tour et que les autres étaient des amateurs », a-t-elle ainsi raconté.
« Cette injustice m’a beaucoup agacée, d’autant plus que j’avais déjà une longue carrière derrière moi, a-t-elle poursuivi. Puis, lorsque j’ai été championne de France en 2012, j’ai été invitée par Eurosport pour raconter mon parcours. Ils ont aimé mon franc-parler, ma spontanéité. Et c’est à ce moment que ma vie a basculé. »
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