Marion Rousse ruinée, la confession sur ses problèmes d’argent

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Si elle désormais l’un des visages emblématiques du cyclisme français, Marion Rousse a fait face à de grosses difficultés financières lorsqu’elle était coureuse, l’obligeant à mettre un terme à sa carrière prématurément.
Tous les voyants sont au vert pour le cyclisme féminin. En témoignent les audiences télévisées des classiques du printemps ou le succès populaire du Tour de France femmes, relancée en 2022 avec à sa tête Marion Rousse. L’ancienne championne de France ne peut que se féliciter de la nouvelle dimension prise par le cyclisme féminin et notamment des salaires désormais perçues par les coureuses. Car si la Nordiste a décidé en 2015 de raccrocher son vélo, c’est pour des raisons financières.
« J'étais à l'époque dans l'une des meilleures équipes du monde et pourtant je n'étais pas payée, avait-elle ainsi raconté l’an dernier dans les colonnes deLa Tribune. Seules cinq filles étaient rémunérées. C'est comme si on mettait aujourd'hui cinq professionnels dans le peloton du Tour et que les autres étaient des amateurs. Cette injustice m'a beaucoup agacée, d'autant plus que j'avais déjà une longue carrière derrière moi. »
https://x.com/sports_fr/status/1916813592608882783
Interrogée au micro de RTL Sports, la consultante vedette de France Télévisions est revenu sur ses difficultés financières. « Je suis devenue cycliste professionnelle, mais il fallait que j’aille travailler pour gagner de l’argent parce qu’on était pas rémunérées à cette époque dans le cyclisme féminin », a-t-elle expliqué.
Ces problèmes d’argent l’ont d’autant plus incité à mettre un terme à sa carrière qu’elle était devenue depuis deux ans consultante sur Eurosport après une première expérience réussie sur la Vuelta 2013. « J’étais très contente, parce que les gens ont vite compris que j’avais assez galéré sur un vélo pour pouvoir parler aussi bien de cyclisme masculin que féminin. Ma carrière a été lancée », a-t-elle ajouté.
« J’ai vu que c’était compliqué de tout faire en même temps, donc que je me suis consacrée uniquement à ma carrière de consultante, où je pouvais enfin gagner de l’argent et continuer à parler de ma passion », a poursuivi celle qui travaillait également à mi-temps à la maire d’Etampes.
« Chez Futuroscope, je n’ai jamais été payée. Et chez Lotto, donc après mon titre, 300 euros par mois. Ensuite, j’avais une convention d’insertion professionnelle, entre l’équipe de France et la mairie d’Etampes. J’étais payée un smic pour travailler à mi-temps, avait-elle expliqué à ce sujet à Pédale avant le Tour 2022. Ce n’étais pas un emploi fictif, je bossais vraiment. Et j’allais m’entraîner le soir. Quand il y a eu le troisième boulot avec Eurosport qui est arrivé, là, je ne voyais plus le jour. Surtout qu’à côté, il y en avait quand même quatre ou cinq qui en vivaient ou en vivotaient, mais disons qu’elles pouvaient faire du vélo à 100%. »
Tous les voyants sont au vert pour le cyclisme féminin. En témoignent les audiences télévisées des classiques du printemps ou le succès populaire du Tour de France femmes, relancée en 2022 avec à sa tête Marion Rousse. L’ancienne championne de France ne peut que se féliciter de la nouvelle dimension prise par le cyclisme féminin et notamment des salaires désormais perçues par les coureuses. Car si la Nordiste a décidé en 2015 de raccrocher son vélo, c’est pour des raisons financières.
« J'étais à l'époque dans l'une des meilleures équipes du monde et pourtant je n'étais pas payée, avait-elle ainsi raconté l’an dernier dans les colonnes deLa Tribune. Seules cinq filles étaient rémunérées. C'est comme si on mettait aujourd'hui cinq professionnels dans le peloton du Tour et que les autres étaient des amateurs. Cette injustice m'a beaucoup agacée, d'autant plus que j'avais déjà une longue carrière derrière moi. »
https://x.com/sports_fr/status/1916813592608882783
Interrogée au micro de RTL Sports, la consultante vedette de France Télévisions est revenu sur ses difficultés financières. « Je suis devenue cycliste professionnelle, mais il fallait que j’aille travailler pour gagner de l’argent parce qu’on était pas rémunérées à cette époque dans le cyclisme féminin », a-t-elle expliqué.
Marion Rousse travaillait également à mi-temps dans une mairie
Ces problèmes d’argent l’ont d’autant plus incité à mettre un terme à sa carrière qu’elle était devenue depuis deux ans consultante sur Eurosport après une première expérience réussie sur la Vuelta 2013. « J’étais très contente, parce que les gens ont vite compris que j’avais assez galéré sur un vélo pour pouvoir parler aussi bien de cyclisme masculin que féminin. Ma carrière a été lancée », a-t-elle ajouté.
« J’ai vu que c’était compliqué de tout faire en même temps, donc que je me suis consacrée uniquement à ma carrière de consultante, où je pouvais enfin gagner de l’argent et continuer à parler de ma passion », a poursuivi celle qui travaillait également à mi-temps à la maire d’Etampes.
« Chez Futuroscope, je n’ai jamais été payée. Et chez Lotto, donc après mon titre, 300 euros par mois. Ensuite, j’avais une convention d’insertion professionnelle, entre l’équipe de France et la mairie d’Etampes. J’étais payée un smic pour travailler à mi-temps, avait-elle expliqué à ce sujet à Pédale avant le Tour 2022. Ce n’étais pas un emploi fictif, je bossais vraiment. Et j’allais m’entraîner le soir. Quand il y a eu le troisième boulot avec Eurosport qui est arrivé, là, je ne voyais plus le jour. Surtout qu’à côté, il y en avait quand même quatre ou cinq qui en vivaient ou en vivotaient, mais disons qu’elles pouvaient faire du vélo à 100%. »
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