Peur sur le Tour de France !

Publié le
Une menace pèse sur le Tour de France 2025 qui doit s’élancer de Lille le 5 juillet prochain.
Le climat social est lourd en France, et ce jeudi 1er mai a pu faire office de piqûre de rappel en ce sens. C’est ainsi que le secrétaire général de l'union départementale de la CGT du Nord est monté à la tribune ce jour dans les colonnes de la Voix du Nord. Non sans promettre les foudres de son organisation si rien n’avance dans le secteur sinistré de la sidérurgie d’ici le départ du Tour de France.
Le 5 juillet prochain, c’est de Lille que la Grande Boucle 2025 doit s’élancer, avec le lundi 7 juillet une étape clef pour la CGT tracée de Valenciennes à Dunkerque. C’est dans cette ville du Nord en effet que s’est tenue ce jeudi une manifestation contre le plan social dévastateur envisagé par le groupe sidérurgique ArcelorMittal. En présence de plusieurs personnalités politiques: Olivier Faure (premier secrétaire du Parti socialiste), François Ruffin (député divers gauche) et Marine Tondelier (secrétaire nationale des Écologistes) notamment.
https://x.com/sports_fr/status/1917982805805461597
« Si d’ici le 7 juillet, on n’a pas été réunis autour de la table pour parler nationalisation de la sidérurgie, il n’y aura pas de maillot jaune à Dunkerque, promet ainsi Paul Delescaut, secrétaire général de l’organisation syndicale suscitée dans le Nord. Je respecte le Tour de France et ceux qui l’aiment, mais là il y a une urgence économique et sociale. Le métal, ça touche tout le monde. Y compris dans les vélos ! »
Le responsable CGT a déjà imaginé le possible bras de fer: « A moins que les ministres de l’Intérieur et de la Justice soient capables de mettre un CRS tous les 20 mètres, il y a 178 kilomètres de parcours entre Valenciennes et Dunkerque. Si on met 1 000 à 2 000 camarades, ça fait un camarade tous les 100 mètres. Ils vont pouvoir ramener toutes les compagnies de CRS de France et de Navarre pour que la troisième étape ait lieu… »
La semaine dernière, ArcelorMittal a annoncé un plan d’économies portant sur 1 400 postes à travers l’Europe, dont 600 sur les sites du Nord et de l’Est de la France. Dunkerque selon la CGT serait le site le plus impacté, avec près de 300 suppressions d’emploi envisagées. Dans ses revendications du jour, et pour éviter au Tour de France 2025 une sacrée pagaille, le groupe syndical réclame la sauvegarde totale des emplois menacés, la relance du projet de décarbonation des sites dernièrement abandonné par le géant indien, une protection douanière efficiente face à la concurrence de l'acier chinois et une nationalisation du secteur sidérurgique.
Le climat social est lourd en France, et ce jeudi 1er mai a pu faire office de piqûre de rappel en ce sens. C’est ainsi que le secrétaire général de l'union départementale de la CGT du Nord est monté à la tribune ce jour dans les colonnes de la Voix du Nord. Non sans promettre les foudres de son organisation si rien n’avance dans le secteur sinistré de la sidérurgie d’ici le départ du Tour de France.
Le 5 juillet prochain, c’est de Lille que la Grande Boucle 2025 doit s’élancer, avec le lundi 7 juillet une étape clef pour la CGT tracée de Valenciennes à Dunkerque. C’est dans cette ville du Nord en effet que s’est tenue ce jeudi une manifestation contre le plan social dévastateur envisagé par le groupe sidérurgique ArcelorMittal. En présence de plusieurs personnalités politiques: Olivier Faure (premier secrétaire du Parti socialiste), François Ruffin (député divers gauche) et Marine Tondelier (secrétaire nationale des Écologistes) notamment.
https://x.com/sports_fr/status/1917982805805461597
« Si d’ici le 7 juillet, on n’a pas été réunis autour de la table pour parler nationalisation de la sidérurgie, il n’y aura pas de maillot jaune à Dunkerque, promet ainsi Paul Delescaut, secrétaire général de l’organisation syndicale suscitée dans le Nord. Je respecte le Tour de France et ceux qui l’aiment, mais là il y a une urgence économique et sociale. Le métal, ça touche tout le monde. Y compris dans les vélos ! »
La troisième étape du Tour de France menacée
Le responsable CGT a déjà imaginé le possible bras de fer: « A moins que les ministres de l’Intérieur et de la Justice soient capables de mettre un CRS tous les 20 mètres, il y a 178 kilomètres de parcours entre Valenciennes et Dunkerque. Si on met 1 000 à 2 000 camarades, ça fait un camarade tous les 100 mètres. Ils vont pouvoir ramener toutes les compagnies de CRS de France et de Navarre pour que la troisième étape ait lieu… »
La semaine dernière, ArcelorMittal a annoncé un plan d’économies portant sur 1 400 postes à travers l’Europe, dont 600 sur les sites du Nord et de l’Est de la France. Dunkerque selon la CGT serait le site le plus impacté, avec près de 300 suppressions d’emploi envisagées. Dans ses revendications du jour, et pour éviter au Tour de France 2025 une sacrée pagaille, le groupe syndical réclame la sauvegarde totale des emplois menacés, la relance du projet de décarbonation des sites dernièrement abandonné par le géant indien, une protection douanière efficiente face à la concurrence de l'acier chinois et une nationalisation du secteur sidérurgique.
Publicité