"Plus les années passent...", le difficile constat de Romain Bardet
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Neuvième du classement général, Romain Bardet a donné le meilleur de lui-même sur ce Tour d'Italie, où il a connu des hauts et des bas. A 33 ans, le grimpeur français dit avoir perdu en constance.
Pas de grand frisson pour Romain Bardet. Le grimpeur français a terminé le Tour d'Italie à la neuvième place, très loin du vainqueur Tadej Pogacar (comme tout le monde), mais aussi assez loin des candidats au podium. Après avoir rêvé de la victoire il y a deux ans avant d'abandonner sur maladie, l'Auvergnat n'avait pas les armes pour faire mieux sur cette édition.
"Plus les années passent, moins c’est facile, a confié le leader de la DSM-Firmenich, dimanche,au micro d'Eurosport. Je n'ai pas ou plus cette constance sur trois semaines. Le général, ce n’était pas mon objectif premier, mais pour l’équipe c’était important, alors j’ai essayé de m’accrocher un peu. Il y a quand même la satisfaction, sur mes bonnes journées, de voir que j’étais avec les meilleurs. Mais sur 2-3 journées j’ai senti la fatigue, c’est ce qui fait la différence avec les 5 premiers qui étaient vraiment solides."
En fait, Bardet a perdu du temps dès les deux premiers jours, diminués par des soucis gastriques. Il a essayé d'attaquer par la suite, il a connu quelques belles journées, comme sa 2e place derrière Valentin Paret-Peintre lors de la 10e étape, ou sa belle 4e place lors de la difficile étape de Livigno. Son bilan est en demi-teinte, mais le Français n'a rien à se reprocher.
"J’ai attaqué le Giro du mauvais pied, avec la santé qui m’a lâché. J’ai essayé de bien me requinquer, mais c’était un jour avec, un jour sans. Pas de regret, j’ai donné le maximum. Hier (samedi), j’étais vraiment vide. La route a mis chacun a sa place, et je n’ai aucune amertume par rapport à ça."
Bardet sera cet été sur le Tour de France, avec l'envie de chasser les étapes, car on comprend bien que le classement général le fait de moins en moins vibrer. Et la suite ? Son contrat avec DSM s'achève en fin d'année, ce qui rend son avenir pour le moins incertain.
Pas de grand frisson pour Romain Bardet. Le grimpeur français a terminé le Tour d'Italie à la neuvième place, très loin du vainqueur Tadej Pogacar (comme tout le monde), mais aussi assez loin des candidats au podium. Après avoir rêvé de la victoire il y a deux ans avant d'abandonner sur maladie, l'Auvergnat n'avait pas les armes pour faire mieux sur cette édition.
"Plus les années passent, moins c’est facile, a confié le leader de la DSM-Firmenich, dimanche,au micro d'Eurosport. Je n'ai pas ou plus cette constance sur trois semaines. Le général, ce n’était pas mon objectif premier, mais pour l’équipe c’était important, alors j’ai essayé de m’accrocher un peu. Il y a quand même la satisfaction, sur mes bonnes journées, de voir que j’étais avec les meilleurs. Mais sur 2-3 journées j’ai senti la fatigue, c’est ce qui fait la différence avec les 5 premiers qui étaient vraiment solides."
Bardet: "La route a mis chacun à sa place"
En fait, Bardet a perdu du temps dès les deux premiers jours, diminués par des soucis gastriques. Il a essayé d'attaquer par la suite, il a connu quelques belles journées, comme sa 2e place derrière Valentin Paret-Peintre lors de la 10e étape, ou sa belle 4e place lors de la difficile étape de Livigno. Son bilan est en demi-teinte, mais le Français n'a rien à se reprocher.
"J’ai attaqué le Giro du mauvais pied, avec la santé qui m’a lâché. J’ai essayé de bien me requinquer, mais c’était un jour avec, un jour sans. Pas de regret, j’ai donné le maximum. Hier (samedi), j’étais vraiment vide. La route a mis chacun a sa place, et je n’ai aucune amertume par rapport à ça."
Bardet sera cet été sur le Tour de France, avec l'envie de chasser les étapes, car on comprend bien que le classement général le fait de moins en moins vibrer. Et la suite ? Son contrat avec DSM s'achève en fin d'année, ce qui rend son avenir pour le moins incertain.
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