Pogacar : « Cette victoire est différente de la première »

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Au regard de l'adversité à laquelle il était confronté, Tadej Pogacar considère que sa deuxième victoire sur le Tour des Flandres, dimanche, n'a rien de commun avec la première, en 2023. Désormais penché sur son premier Paris-Roubaix, le Slovène estime par ailleurs que son équipe a tenté un paris osé, et se réjouit qu'il ait payé.
Deux ans après avoir remporté l'épreuve pour la première fois, Tadej Pogacar a de nouveau remporté le Tour des Flandres, dimanche à l'issue d'une nouvelle démonstration de la part du Slovène, qui a ainsi confirmé qu'il n'était pas uniquement le meilleur coureur du monde sur les courses à étape mais également probablement sur celles d'un jour aussi.
Le triple vainqueur du Tour de France, exténué après l'arrivée ("Mais je suis toujours fatigué, surtout après six heures de course !", a répondu dans L'Equipe le coureur en descendant du podium protocolaire) ne classe pas pour autant ce deuxième succès sur le "Ronde" dans la même catégorie que le premier. Ne serait-ce qu'au regard de l'adversité à laquelle il a fait face dimanche. "Cette victoire est différente de la première il y a deux ans car je me suis battu face à ce qui se fait de mieux en ce moment", estimait "Pogi" après-coup avec beaucoup de fierté, mais aussi de bonheur : "On est une génération incroyable de champions, ça rend notre sport encore plus fou et je suis fier d'en faire partie."
Le Slovène, devenu ce week-end le plus jeune champion à remporter huit Monuments depuis la légende Eddy Merckx, était d'autant plus heureux que son équipe avait mis en place un plan qui aurait pu se retourner contre elle. Le vaincu du dernier Milan - San Remo ("Je n'avais aucun sentiment de revanche depuis San Remo, ce sont des courses différentes", assure l'intéressé) savait le premier que le pari était osé.
"On avait prévu de rendre la course la plus dure possible et de donner le dernier coup dans le troisième passage du Vieux Quaremont. C'était risqué, on le savait, mais on l'a réussi. Je n'étais vraiment sûr de rien, même après le Paterberg et puis ensuite, dans la longue ligne droite avant l'arrivée." Au point pour le futur vainqueur de continuer de se poser des questions, même lorsqu'il a décroché tous ses rivaux sur cette dernière attaque, qui s'est avéré payante.
"C'est quand j'ai vu que je n'avais personne au loin derrière moi que je me suis senti plus rassuré." Pogacar donnerait évidemment tout pour revivre le même scénario dimanche prochain lors de son premier Paris-Roubaix. " Même si là encore, il préfère ne pas se lancer dans des comparaisons. "Ça sera une autre course mais ce challenge me plaît beaucoup. C'est moi qui me le suis imposé, et vu la forme que j'ai aujourd'hui, ça aurait été dommage de ne pas en profiter cette année." Pas sûr que les van der Poel, Pedersen, Van Aert et consorts, tous dominés par le champion du monde dimanche, partagent le même sentiment.
Deux ans après avoir remporté l'épreuve pour la première fois, Tadej Pogacar a de nouveau remporté le Tour des Flandres, dimanche à l'issue d'une nouvelle démonstration de la part du Slovène, qui a ainsi confirmé qu'il n'était pas uniquement le meilleur coureur du monde sur les courses à étape mais également probablement sur celles d'un jour aussi.
Le triple vainqueur du Tour de France, exténué après l'arrivée ("Mais je suis toujours fatigué, surtout après six heures de course !", a répondu dans L'Equipe le coureur en descendant du podium protocolaire) ne classe pas pour autant ce deuxième succès sur le "Ronde" dans la même catégorie que le premier. Ne serait-ce qu'au regard de l'adversité à laquelle il a fait face dimanche. "Cette victoire est différente de la première il y a deux ans car je me suis battu face à ce qui se fait de mieux en ce moment", estimait "Pogi" après-coup avec beaucoup de fierté, mais aussi de bonheur : "On est une génération incroyable de champions, ça rend notre sport encore plus fou et je suis fier d'en faire partie."
Le Slovène, devenu ce week-end le plus jeune champion à remporter huit Monuments depuis la légende Eddy Merckx, était d'autant plus heureux que son équipe avait mis en place un plan qui aurait pu se retourner contre elle. Le vaincu du dernier Milan - San Remo ("Je n'avais aucun sentiment de revanche depuis San Remo, ce sont des courses différentes", assure l'intéressé) savait le premier que le pari était osé.
Pogacar : "Paris-Roubaix ? Vu la forme que j'ai aujourd'hui, ça aurait été dommage de ne pas en profiter"
"On avait prévu de rendre la course la plus dure possible et de donner le dernier coup dans le troisième passage du Vieux Quaremont. C'était risqué, on le savait, mais on l'a réussi. Je n'étais vraiment sûr de rien, même après le Paterberg et puis ensuite, dans la longue ligne droite avant l'arrivée." Au point pour le futur vainqueur de continuer de se poser des questions, même lorsqu'il a décroché tous ses rivaux sur cette dernière attaque, qui s'est avéré payante.
"C'est quand j'ai vu que je n'avais personne au loin derrière moi que je me suis senti plus rassuré." Pogacar donnerait évidemment tout pour revivre le même scénario dimanche prochain lors de son premier Paris-Roubaix. " Même si là encore, il préfère ne pas se lancer dans des comparaisons. "Ça sera une autre course mais ce challenge me plaît beaucoup. C'est moi qui me le suis imposé, et vu la forme que j'ai aujourd'hui, ça aurait été dommage de ne pas en profiter cette année." Pas sûr que les van der Poel, Pedersen, Van Aert et consorts, tous dominés par le champion du monde dimanche, partagent le même sentiment.
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