Pogacar, la très sérieuse menace
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Même s'il devra sans doute se contenter d'une place sur le podium cette année, Remco Evenepoel s'est rassuré sur sa capacité à remporter un jour le Tour de France. Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard sont prévenus.
Ce Tour de France est plié. Mais alors que Tadej Pogacar a repris cette année l'ascendant sur Jonas Vingegaard, la bataille s'annonce explosive pour les éditions à venir, surtout si un troisième larron vient se mêler à la lutte pour le maillot jaune.
Vendredi, dans l'ascension vers Isola 2000, Remco Evenepoel a marqué des points. Parmi les favoris, il était deuxième plus fort derrière Pogacar, devant un Vingegaard qui n'a fait que s'accrocher à sa roue dans le final. Le Belge a paru un temps agacé par le comportement du Danois, qui ne l'a pas relayé une seule fois, mais il a tout de même accepté sa main tendue après la ligne d'arrivée. "Il m'a remercié de l'avoir emmené, a réagi Evenepoel, et il n'y a pas de honte à franchir la ligne avec un double vainqueur du Tour."
Evenepoel a compris que Vingegaard était tout simplement à la limite, et qu'il n'était pas en train de jouer avec lui. Le Danois n'avait pas d'autres choix que de s'accrocher. "C'est son droit le plus absolu. Il défend sa deuxième place. Il sent qu'il ne peut plus gagner le Tour. J'ai juste roulé pour ma troisième place", a ajouté le Belge.
A l'arrivée, c'était plutôt la satisfaction qui régnait chez Evenepoel, qui a même lâché quelques petites phrases loin d'être anodines. "C'est un moment clé dans ma carrière. Je me suis rassuré sur mes propres capacités, je sais dans quelle direction je veux aller", a confié le leader de la Soudal-Quick Step.
Que veux dire Evenepoel ? Qu'il se sent prêt à gagner le Tour de France. On sait que le prodige belge est l'un des meilleurs rouleurs de la planète, si ce n'est le meilleur, et il l'a confirmé en remportant le chrono de Nuits-Saint-Georges devant Pogacar. Mais il restait autour de lui des interrogations sur sa capacité à briller en très haute montagne, quand il faut enchaîner les longs cols.
Pour son premier Tour de France, à 24 ans, le vainqueur de la Vuelta 2022 est très satisfait de son niveau en troisième semaine, au sortir d'une étape où les coureurs ont franchi les 2800 mètres d'altitude sur la Cime de la Bonnette. Au fil des ascensions, il ne semble pas fléchir, et reste supérieur à tous les autres prétendants au podium (Almeida, Landa, Rodriguez, Adam Yates...), ce qui est un bon indicateur. Donnez-lui un Tour de France pas trop montagneux, et avec de longs chronos sur le plat, et Evenepoel deviendrait une menace très sérieuse pour Pogacar et Vingegaard.
Ce Tour de France est plié. Mais alors que Tadej Pogacar a repris cette année l'ascendant sur Jonas Vingegaard, la bataille s'annonce explosive pour les éditions à venir, surtout si un troisième larron vient se mêler à la lutte pour le maillot jaune.
Vendredi, dans l'ascension vers Isola 2000, Remco Evenepoel a marqué des points. Parmi les favoris, il était deuxième plus fort derrière Pogacar, devant un Vingegaard qui n'a fait que s'accrocher à sa roue dans le final. Le Belge a paru un temps agacé par le comportement du Danois, qui ne l'a pas relayé une seule fois, mais il a tout de même accepté sa main tendue après la ligne d'arrivée. "Il m'a remercié de l'avoir emmené, a réagi Evenepoel, et il n'y a pas de honte à franchir la ligne avec un double vainqueur du Tour."
Evenepoel a compris que Vingegaard était tout simplement à la limite, et qu'il n'était pas en train de jouer avec lui. Le Danois n'avait pas d'autres choix que de s'accrocher. "C'est son droit le plus absolu. Il défend sa deuxième place. Il sent qu'il ne peut plus gagner le Tour. J'ai juste roulé pour ma troisième place", a ajouté le Belge.
Evenepoel: "Un moment clé dans ma carrière"
A l'arrivée, c'était plutôt la satisfaction qui régnait chez Evenepoel, qui a même lâché quelques petites phrases loin d'être anodines. "C'est un moment clé dans ma carrière. Je me suis rassuré sur mes propres capacités, je sais dans quelle direction je veux aller", a confié le leader de la Soudal-Quick Step.
Que veux dire Evenepoel ? Qu'il se sent prêt à gagner le Tour de France. On sait que le prodige belge est l'un des meilleurs rouleurs de la planète, si ce n'est le meilleur, et il l'a confirmé en remportant le chrono de Nuits-Saint-Georges devant Pogacar. Mais il restait autour de lui des interrogations sur sa capacité à briller en très haute montagne, quand il faut enchaîner les longs cols.
Pour son premier Tour de France, à 24 ans, le vainqueur de la Vuelta 2022 est très satisfait de son niveau en troisième semaine, au sortir d'une étape où les coureurs ont franchi les 2800 mètres d'altitude sur la Cime de la Bonnette. Au fil des ascensions, il ne semble pas fléchir, et reste supérieur à tous les autres prétendants au podium (Almeida, Landa, Rodriguez, Adam Yates...), ce qui est un bon indicateur. Donnez-lui un Tour de France pas trop montagneux, et avec de longs chronos sur le plat, et Evenepoel deviendrait une menace très sérieuse pour Pogacar et Vingegaard.
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