logo Sports.fr

Tadej Pogacar, coup de tonnerre annoncé sur le Tour !

Tadej Pogacar, coup de tonnerre annoncé sur le Tour !
Publié le , mis à jour le
Alors que le peloton aborde l’une des étapes les plus difficiles du Tour de France, Tadej Pogacar, le maillot jaune, a annoncé du grand spectacle.
Tadej Pogacar ne sait pas faire autrement. Le Slovène a un besoin irrépressible d’attaquer. La meilleure illustration en a été donnée, mercredi, lors de l’étape arrivant à SuperDévoluy. Une fois n’est pas coutume, il était d’ores et déjà acquis que l’échappée aille au bout et les pentes du Col du Noyer n’étaient pas assez difficiles pour espérer faire une différence. Pour autant, le maillot jaune est une nouvelle fois passé à l’offensive.

De son propre aveu, Tadej Pogacar a succombé à "un instinct stupide", qui aurait d’ailleurs pu lui coûter cher en cas de problème mécanique puisque ses coéquipiers étaient lâchés et il restait encore toute la descente…Le leader de l’UAE-Team Emirates ne peut pourtant pas s’en empêcher et malgré ses trois minutes d’avance au général sur Jonas Vingegaard, il devrait encore en être ainsi, ce vendredi, entre Embrun et Isola 2000.

Le menu de cette 18e étape s’annonce des plus copieux avec 4 400 mètres de dénivelé et trois cols dont deux hors-catégorie, celui de Vars (18,8 km à 5,7%) puis surtout le col de la Bonette, le point culminant de ce Tour de France à 2802 mètres d’altitude, que les coureurs atteindront après 22,9 kilomètres à 6,9%. Quant à la montée finale vers Isola 2000, ses 16,1 kilomètres à 7,1%, n’ont pas grand-chose à leur envier quand bien même il ne s’agit ‘que’ d’un première catégorie…

Grand spectacle attendu !


Tadej Pogacar a d’ailleurs déjà annoncé la couleur. « Je pense que l’étape de demain est l’étape reine de ce Tour. J'aime le col de la Bonette, c’est une belle ascension. Et je me suis beaucoup entraîné à Isola 2000 le mois précédent le Tour donc j’ai hâte d’y être », a-t-il lancé à la presse, jeudi, ajoutant : « Je pense qu'on va assister à des feux d'artifice. »

Et si son objectif premier est de « faire en sorte que ça reste comme ça », il songe évidemment à attaquer : «On pensera d'abord à défendre mais on verra dans la dernière montée comment ça tourne. » Et le ton est le même chez Remco Evenepoel, troisième du général et qui a des vues sur la deuxième place : « Les jambes vont parler. Je pense qu'il n'y aura pas de secret. Si les jambes ne sont pas là, ce sera catastrophique. Si les jambes sont là, tant mieux », a-t-il soufflé, prédisant « une grande bataille entre les coureurs du classement général et aussi pour l'étape. »
Publicité

Accessibilité : partiellement conforme