Tadej Pogacar, les lourdes accusations

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La récente victoire de Tadej Pogacar sur le Tour des Flandres conforte Antoine Vayer dans ses certitudes: seul le recours au dopage peut expliquer ce nouvel exploit.
Tadej Pogacar a réalisé un nouveau coup de maître, dimanche, sur le Tour des Flandres. Deux semaines après avoir subi la loi de Mathieu van der Poel sur Milan-San Remo, le Slovène s’est offert une magnifique revanche en se lançant dans un raid en solitaire dont il a le secret.
Après avoir semé ses compagnons d’échappée dans le Vieux Quarémont à une vingtaine de kilomètres de l’arrivée, le leader de l’UAE Emirates a creusé l’écart, seul contre ses quatre poursuivants, terminant avec plus d’une minute d’avance. Une performance époustouflante qui a renforcé les soupçons de dopage qui entoure le triple vainqueur du Tour de France.
Et pour Antoine Vayer, le doute n’est plus permis. A en croire l’ancien soigneur de la Festina, devenu l’un des grands spécialistes du dopage, les données du Slovène apparaissent physiologiquement inhumaines, comme il l’a expliqué sur X.
« En tant qu’entraineur des plus grands coureurs du monde route et VTT (dopés ou pas) pendant des dizaines d'années, en tant que coureur moi-même des années aussi, on a toujours constaté, appris, reconnu, transmis que pendant une course cycliste de haut niveau (qui plus est avec 174 adversaires World-Tour) on n'avait droit qu'à "deux cartouches", les cartouches étant des attaques presque à 100% de V02 max, seul devant, qu'on initie entre 500 et 1000 watts selon le terrain et si possible courtes, du moins inférieures à une minute, sinon on sature en acide lactique, a-t-il ainsi écrit pour commencer. Au- delà de deux cartouches, on est vidé, on le sait, c'est le sport, la gestion logique d'un potentiel physique, psychologique, technique, tactique super entrainé. On ne doit atteindre d'ailleurs sa fréquence cardiaque maximale qu'une fois par épreuve, il faut qu'elle soit si possible au sprint final, sinon on décline ensuite. »
« Même des gars comme Armstrong n'en mettaient pas plus de deux, trois dans les grands jours. Merckx n'en mettait que deux. Tadej Pogacar lui, est différent, SUPRANORMAL. Il est capable d'en aligner par exemple encore 6 quasiment d'affilée comme sur le final de ce Tour des Flandres record ( 45 km/h pour 270 kms ), a-t-il asséné. C'est lui qui les a toutes initiées, après avoir roulé sur tout le monde entre. Il a un nombre de cartouches illimitées entre 500 et 1000 watts dont certaines durent trois minutes ! Ce n'est pas la première fois qu'on observe cela. Il s'amuse, sans souffrance. »
Et le Breton de poursuivre. « Non seulement ces cartouches si puissantes semblent être possibles de manière illimitée tant en nombre qu'en longueur, mais entre ces cartouches où il lâche tout ses adversaires qui essaient de suivre dans l'aspiration, il peut maintenir un train infernal que même les plus grands coureurs du monde, les mieux préparés, en relais face au vent ne peuvent atteindre, entre 450 et 500 watts Sur les 13 kilomètres final il a pris une minute au quatuor qui se relayait à fond vent de face. »
« Le cancer du sport, ce ne sont pas les réseaux sociaux, ce sont des individus comme lui, couverts par le milieu, a-t-il encore asséné. A Paris-Roubaix, Pogacar, avec ses 65 kilos peut donc s'échapper dimanche prochain à 80-100 kilomètres de l'arrivée sur un secteur pavé choisi puis rouler plus fort ensuite, mains aux cocottes, qu'un groupe entier des meilleurs rouleurs du monde de plus de 75 kilos qui se relaieront derrière lui sur le plat vent de face mains au fond du guidon. »
Tadej Pogacar a réalisé un nouveau coup de maître, dimanche, sur le Tour des Flandres. Deux semaines après avoir subi la loi de Mathieu van der Poel sur Milan-San Remo, le Slovène s’est offert une magnifique revanche en se lançant dans un raid en solitaire dont il a le secret.
Après avoir semé ses compagnons d’échappée dans le Vieux Quarémont à une vingtaine de kilomètres de l’arrivée, le leader de l’UAE Emirates a creusé l’écart, seul contre ses quatre poursuivants, terminant avec plus d’une minute d’avance. Une performance époustouflante qui a renforcé les soupçons de dopage qui entoure le triple vainqueur du Tour de France.
Et pour Antoine Vayer, le doute n’est plus permis. A en croire l’ancien soigneur de la Festina, devenu l’un des grands spécialistes du dopage, les données du Slovène apparaissent physiologiquement inhumaines, comme il l’a expliqué sur X.
« En tant qu’entraineur des plus grands coureurs du monde route et VTT (dopés ou pas) pendant des dizaines d'années, en tant que coureur moi-même des années aussi, on a toujours constaté, appris, reconnu, transmis que pendant une course cycliste de haut niveau (qui plus est avec 174 adversaires World-Tour) on n'avait droit qu'à "deux cartouches", les cartouches étant des attaques presque à 100% de V02 max, seul devant, qu'on initie entre 500 et 1000 watts selon le terrain et si possible courtes, du moins inférieures à une minute, sinon on sature en acide lactique, a-t-il ainsi écrit pour commencer. Au- delà de deux cartouches, on est vidé, on le sait, c'est le sport, la gestion logique d'un potentiel physique, psychologique, technique, tactique super entrainé. On ne doit atteindre d'ailleurs sa fréquence cardiaque maximale qu'une fois par épreuve, il faut qu'elle soit si possible au sprint final, sinon on décline ensuite. »
Tadej Pogacar a un "nombre de cartouches illimitées"
« Même des gars comme Armstrong n'en mettaient pas plus de deux, trois dans les grands jours. Merckx n'en mettait que deux. Tadej Pogacar lui, est différent, SUPRANORMAL. Il est capable d'en aligner par exemple encore 6 quasiment d'affilée comme sur le final de ce Tour des Flandres record ( 45 km/h pour 270 kms ), a-t-il asséné. C'est lui qui les a toutes initiées, après avoir roulé sur tout le monde entre. Il a un nombre de cartouches illimitées entre 500 et 1000 watts dont certaines durent trois minutes ! Ce n'est pas la première fois qu'on observe cela. Il s'amuse, sans souffrance. »
Et le Breton de poursuivre. « Non seulement ces cartouches si puissantes semblent être possibles de manière illimitée tant en nombre qu'en longueur, mais entre ces cartouches où il lâche tout ses adversaires qui essaient de suivre dans l'aspiration, il peut maintenir un train infernal que même les plus grands coureurs du monde, les mieux préparés, en relais face au vent ne peuvent atteindre, entre 450 et 500 watts Sur les 13 kilomètres final il a pris une minute au quatuor qui se relayait à fond vent de face. »
« Le cancer du sport, ce ne sont pas les réseaux sociaux, ce sont des individus comme lui, couverts par le milieu, a-t-il encore asséné. A Paris-Roubaix, Pogacar, avec ses 65 kilos peut donc s'échapper dimanche prochain à 80-100 kilomètres de l'arrivée sur un secteur pavé choisi puis rouler plus fort ensuite, mains aux cocottes, qu'un groupe entier des meilleurs rouleurs du monde de plus de 75 kilos qui se relaieront derrière lui sur le plat vent de face mains au fond du guidon. »
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