Tadej Pogacar, un comportement qui pose problème
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Alors que le Tour de France va entrer dans son moment de vérité, le goût pour l’attaque de Tadej Pogacar pourrait se retourner contre lui.
Tout ça pour ça. Tadej Pogacar n’a pas ménagé ses efforts depuis le début du Tour de France. Pourtant, alors qu’il espérait creuser l’écart sur Jonas Vingegaard, dont l’état de forme interrogeait après près de trois mois sans courir, il ne compte toujours que 1’14’’ d’avance sur son le Danois avant d’aborder les Pyrénées ce week-end. Et si on fait abstraction des 25 secondes prises lors du premier contre-la-montre et des bonifications, il n’a donc grapillé que 37 secondes malgré déjà pas moins de six offensives.
Le Slovène avait donné le ton dès le premier week-end en Italie en attaquant dans la montée vers San Luca. En vain. Jonas Vingegaard était resté collé à ses basques. Deux jours plus tard, il avait remis ça dans le Galibier, profitant de la descente pour creuser un petit écart. Depuis, le leader de la Team UAE a remis ça trois fois) sur les chemins blancs autour de Troyes puis, mercredi, lors de l’étape du Lioran. Des attaques qui n’auront donc guère payé.
Et à en croire Stephen Roche, Tadej Pogacar pourrait à terme payer au prix fort ces efforts à répétition. « C’est fabuleux pour le public, mais il ne doit pas sauter sur toutes les occasions. Il n’aime pas rester dans les roues, il doit sentir un peu plus les choses. Son panache lui complique un peu les choses et contre Vingegaard, qui calcules bien, tu le paies cash », a ainsi estimé l’ancien vainqueur du Tour auprès de L’Equipe.
Même son de cloche chez Bernard Hinault. « Moi, avec une minute, j’aurais géré. Et si je vois mon adversaire en difficulté, je l’attaque. Il doit obliger Vingegaard à attaquer et le contrer. Il peut jouer avec », a explique le Blaireau, qui n’en reste pas moins fan du Slovène : « Il doit rester tel qu’il est parce que personne n’est à sa place. Il a peut-être fait une erreur en attaquant de si loin dans l’étape du Lioran. Mais ce qui les attend est très dur, Vingegaard va devoir récupérer des efforts de la première semaine. Pogacar, lui, doit s’amuser.»
Tout ça pour ça. Tadej Pogacar n’a pas ménagé ses efforts depuis le début du Tour de France. Pourtant, alors qu’il espérait creuser l’écart sur Jonas Vingegaard, dont l’état de forme interrogeait après près de trois mois sans courir, il ne compte toujours que 1’14’’ d’avance sur son le Danois avant d’aborder les Pyrénées ce week-end. Et si on fait abstraction des 25 secondes prises lors du premier contre-la-montre et des bonifications, il n’a donc grapillé que 37 secondes malgré déjà pas moins de six offensives.
Le Slovène avait donné le ton dès le premier week-end en Italie en attaquant dans la montée vers San Luca. En vain. Jonas Vingegaard était resté collé à ses basques. Deux jours plus tard, il avait remis ça dans le Galibier, profitant de la descente pour creuser un petit écart. Depuis, le leader de la Team UAE a remis ça trois fois) sur les chemins blancs autour de Troyes puis, mercredi, lors de l’étape du Lioran. Des attaques qui n’auront donc guère payé.
"Il doit obliger Vingegaard à attaquer et le contrer"
Et à en croire Stephen Roche, Tadej Pogacar pourrait à terme payer au prix fort ces efforts à répétition. « C’est fabuleux pour le public, mais il ne doit pas sauter sur toutes les occasions. Il n’aime pas rester dans les roues, il doit sentir un peu plus les choses. Son panache lui complique un peu les choses et contre Vingegaard, qui calcules bien, tu le paies cash », a ainsi estimé l’ancien vainqueur du Tour auprès de L’Equipe.
Même son de cloche chez Bernard Hinault. « Moi, avec une minute, j’aurais géré. Et si je vois mon adversaire en difficulté, je l’attaque. Il doit obliger Vingegaard à attaquer et le contrer. Il peut jouer avec », a explique le Blaireau, qui n’en reste pas moins fan du Slovène : « Il doit rester tel qu’il est parce que personne n’est à sa place. Il a peut-être fait une erreur en attaquant de si loin dans l’étape du Lioran. Mais ce qui les attend est très dur, Vingegaard va devoir récupérer des efforts de la première semaine. Pogacar, lui, doit s’amuser.»
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