Thomas Voeckler, inquiétude sur le Tour
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Le consultant de France Télévisions durant le Tour de France s'est dit inquiet face à l'afflux d'argent chez certaines formations du peloton.
Le sujet n'est pas nouveau, mais il commence à gangrener et inquiéter de plus en plus de monde dans le cyclisme. L'arrivée de sponsors à la puissance financière presque sans limites depuis quelques années dans le peloton met certaines équipes en alerte. Incapables de rivaliser sur ce terrain, ces dernières mettent en garde contre le fossé qui pourrait rapidement se creuser entre les formations les plus riches et les autres. Un point de vue évoqué et partagé par Thomas Voeckler.
Consultant pour France Télévisions sur la 111e édition du Tour de France qui se déroule actuellement et dont la onzième étape a lieu ce mercredi entre Evaux-Les-Bains et Le Lioran, l'ancien porteur du maillot jaune sur l'épreuve a dit son inquiétude, en prenant l'exemple de l'UAE Emirates : « Je ne pense pas qu'il y ait grand monde qui connaisse (son budget). Les chiffres, on ne peut pas les connaitre. » Revenant sur le sujet de manière plus globale, Thomas Voeckler a livré le ressenti de certains dirigeants.
« Pour en avoir parlé avec différents managers d'équipe, c'est quelque chose qui inquiète un petit peu. Ce sont quelques équipes qui ont un budget 'no limit' et qui dérégulent le marché, notamment des transferts. » Face aux mastodontes que sont UAE et Visma-Lease a bike (pour ne citer que ces deux équipes), certains parleraient presque de concurrence déloyale. Et pour Thomas Voeckler, un doute supplémentaire se rajoute au tableau : « Ce n'est même pas sûr qu'elles soient là dans quatre, cinq ans, ces équipes-là. »
Et le consultant de conclure : « Il y a une volonté d'exposition, un peu comme dans d'autres sports. Est-ce que c'est par amour du vélo ou c'est pour faire de l'exposition ? Si dans quatre ans on décide d'arrêter, tu auras fait monter les tarifs de partout, et on sera bien contents de retrouver les sponsors fidèles, et pour autant ils n'ont pas des moyens sans limites. » La possibilité de voir un cyclisme fonctionner sur un même modèle que le football, demeure plus que jamais une source d'inquiétude.
Le sujet n'est pas nouveau, mais il commence à gangrener et inquiéter de plus en plus de monde dans le cyclisme. L'arrivée de sponsors à la puissance financière presque sans limites depuis quelques années dans le peloton met certaines équipes en alerte. Incapables de rivaliser sur ce terrain, ces dernières mettent en garde contre le fossé qui pourrait rapidement se creuser entre les formations les plus riches et les autres. Un point de vue évoqué et partagé par Thomas Voeckler.
Consultant pour France Télévisions sur la 111e édition du Tour de France qui se déroule actuellement et dont la onzième étape a lieu ce mercredi entre Evaux-Les-Bains et Le Lioran, l'ancien porteur du maillot jaune sur l'épreuve a dit son inquiétude, en prenant l'exemple de l'UAE Emirates : « Je ne pense pas qu'il y ait grand monde qui connaisse (son budget). Les chiffres, on ne peut pas les connaitre. » Revenant sur le sujet de manière plus globale, Thomas Voeckler a livré le ressenti de certains dirigeants.
Avenir incertain
« Pour en avoir parlé avec différents managers d'équipe, c'est quelque chose qui inquiète un petit peu. Ce sont quelques équipes qui ont un budget 'no limit' et qui dérégulent le marché, notamment des transferts. » Face aux mastodontes que sont UAE et Visma-Lease a bike (pour ne citer que ces deux équipes), certains parleraient presque de concurrence déloyale. Et pour Thomas Voeckler, un doute supplémentaire se rajoute au tableau : « Ce n'est même pas sûr qu'elles soient là dans quatre, cinq ans, ces équipes-là. »
Et le consultant de conclure : « Il y a une volonté d'exposition, un peu comme dans d'autres sports. Est-ce que c'est par amour du vélo ou c'est pour faire de l'exposition ? Si dans quatre ans on décide d'arrêter, tu auras fait monter les tarifs de partout, et on sera bien contents de retrouver les sponsors fidèles, et pour autant ils n'ont pas des moyens sans limites. » La possibilité de voir un cyclisme fonctionner sur un même modèle que le football, demeure plus que jamais une source d'inquiétude.
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