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Tour de France Femmes, la grosse polémique

Tour de France Femmes, la grosse polémique
Publié le , mis à jour le
Les premières étapes du Tour de France Femmes sont marquées par les performances désastreuses de l'équipe ouzbèke Tashkent City Professional, qui ne semble absolument pas au niveau.
C'est la face sombre de l'internationalisation du cyclisme. Alors que le Tour de France Femmes veut profiter de sa troisième édition pour continuer à grandir, une formation présente au départ ne semble clairement pas au niveau de la course. L'équipe ouzbèke Tashkent City Professional a ainsi vu quatre de ses coureuses, Ekaterina Knebeleva, Asal Rizaeva, Madina Kakhorova et Mohinabonou Elmurodova, jeter l'éponge dès la 1ère étape entre Rotterdam et La Haye (Pays-Bas).

Clairement, cette équipe n'a pas sa place sur le Tour. Mais que fait elle là ? Pourquoi a-t-elle obtenu une invitation ? Les organisateurs, malheureusement pour eux, n'y sont pour rien. Tashkent City Professional est une formation de niveau Continental qui a décroché une wild-card automatique grâce à ses résultats 2023, en terminant 19e du classement UCI, entre Cofidis et Saint Michel -Mavic-Auber93. L'équipe ouzbèke a accumulé les points dans des courses asiatiques, essentiellement, où le niveau est faible.

Dans cette formation, seule la championne d'Ouzbékistan, Yanina Kuskova (22 ans), semble être tout juste au niveau du Tour de France Femmes. Elle a terminé dans le même temps que la lauréate des deux premières étapes, Charlotte Kool. Kuskova avait également participé au Tour d'Italie, en juillet, où elle avait été la seule de son équipe à aller au bout de la course, en achevant l'épreuve à une anonyme 85e place au classement général.

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