Une nouvelle technologie dopante dans les grandes équipes ?
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Trois formations alignées sur le Tour de France au moins utiliserait une machine susceptible d’améliorer les performances en haute altitude.
L’enquête est signée Escape Collective, un média spécialisé qui s’est penché sur un nouvel outil pour le moins intrigant utilisé par au moins trois formations actuellement présentes sur la Grande boucle. Et pas des moindres puisqu’il s’agit de la Visma-Lease a Bike et de l’UAE Emirates, victorieuses à elles deux des quatre derniers Tours de France grâce à Jonas Vingegaard et Tadej Pogacar, et de la team Israël-Premier Tech, employeur d’un Christopher Froome absent cette année.
Concrètement, ces équipes utiliseraient un recycleur de monoxyde de carbone – une machine permettant de déterminer le taux précis de monoxyde de carbone dans les poumons. Mathieu Heijboer, responsable de la performance de la Visma, admet avoir recours à ce dispositif coûteux mais seulement à des fins informatives, afin de compléter les données recueillies et analysées pour chacun des coureurs.
Un tel outil néanmoins permet de connaître instantanément ou presque les valeurs sanguines, et d’optimiser éventuellement l’entraînement en altitude d’un point de vue physiologique. Rien de répréhensible en somme au regard des règles édictées par l'Agence mondiale antidopage (AMA). A moins que…
Au gré de ses investigations, Escape Collective en arrive à la conclusion que « des coureurs du Tour inhalent du monoxyde de carbone », ce qui pourrait « produire des effets similaires à l'entraînement en altitude ». Et de compléter: « Il peut également être utilisé avec un entraînement en altitude pour maximiser les gains, dans le cadre d’une approche appelée super altitude ». Au risque de jouer avec la santé des coureurs puisque le monoxyde de carbone est toxique et potentiellement mortel.
L’enquête est signée Escape Collective, un média spécialisé qui s’est penché sur un nouvel outil pour le moins intrigant utilisé par au moins trois formations actuellement présentes sur la Grande boucle. Et pas des moindres puisqu’il s’agit de la Visma-Lease a Bike et de l’UAE Emirates, victorieuses à elles deux des quatre derniers Tours de France grâce à Jonas Vingegaard et Tadej Pogacar, et de la team Israël-Premier Tech, employeur d’un Christopher Froome absent cette année.
Concrètement, ces équipes utiliseraient un recycleur de monoxyde de carbone – une machine permettant de déterminer le taux précis de monoxyde de carbone dans les poumons. Mathieu Heijboer, responsable de la performance de la Visma, admet avoir recours à ce dispositif coûteux mais seulement à des fins informatives, afin de compléter les données recueillies et analysées pour chacun des coureurs.
Des performances améliorées en haute altitude ?
Un tel outil néanmoins permet de connaître instantanément ou presque les valeurs sanguines, et d’optimiser éventuellement l’entraînement en altitude d’un point de vue physiologique. Rien de répréhensible en somme au regard des règles édictées par l'Agence mondiale antidopage (AMA). A moins que…
Au gré de ses investigations, Escape Collective en arrive à la conclusion que « des coureurs du Tour inhalent du monoxyde de carbone », ce qui pourrait « produire des effets similaires à l'entraînement en altitude ». Et de compléter: « Il peut également être utilisé avec un entraînement en altitude pour maximiser les gains, dans le cadre d’une approche appelée super altitude ». Au risque de jouer avec la santé des coureurs puisque le monoxyde de carbone est toxique et potentiellement mortel.
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