Van der Poel, la polémique
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Le choix assumé de Mathieu van der Poel de ne pas s'aligner sur les Strade Bianche continue de faire parler. D'autant que les arguments du Néerlandais sont discutables.
Comme prévu, Tadej Pogacar a remporté samedi les Strade Bianche. Le Slovène était le grand favori, et il a tenu son rang en s'imposant en solitaire à Sienne malgré une chute spectaculaire à 50 kilomètres de l'arrivée. Avant et après la course, beaucoup d'observateurs ont regretté l'absence de Mathieu van der Poel, le grand rival de Pogacar sur les classiques.
Vainqueur de ces Strade Bianche en 2021, le Néerlandais a repris la compétition mardi dernier avec une victoire sur le Samyn. Il se trouve bien en Italie, pour débuter Tirreno-Adriatico ce lundi, mais le leader de l'équipe Alpecin assume son choix d'avoir zappé les Strade Bianche, dont le parcours (rallongé au fil des années) serait devenu trop difficile pour lui.
"J'étais sur le vélo, je n'ai pas vu la course en direct, mais j'ai regardé le résumé et c'était une course magnifique, a confié Van der Poel dimanche en conférence de presse. J'ai de très bons souvenirs sur les Strade Bianche, mais avec le nouveau parcours, c'est devenu une course pour les grimpeurs. Il faut être réaliste et choisir ses objectifs."
https://x.com/sports_fr/status/1898749376970829962
Ce raisonnement ne convainc pas totalement Tom Pidcock. Avant les Strade Bianche, alors que la majorité des coureurs s'avouaient déjà vaincus face à Pogacar, le Britannique avait promis qu'il défierait le champion du monde. Il a tenu parole, en attaquant à 80 kilomètres de l'arrivée, et en passant 60 bornes à l'avant avec le Slovène avant de céder.
Que pense Pidcock de la position de Van der Poel ? "Si Mathieu et Wout (Van Aert) sont au départ de la course, c'est pour essayer de la gagner. Le parcours est différent désormais. La course s'ouvre naturellement à 80 kilomètres de l'arrivée. Cela devient plus une course d'endurance et nutrition, et l'explosivité est moins importante", a confié le coureur de Q36.5 au site IDLProCycling.com.
On comprend dans le discours de Pidcock qu'un grand Van der Poel aurait eu son mot à dire, d'autant que des coureurs comme Tim Wellens, Magnus Cort, Gianni Vermeersch et Michael Valgren ont réussi à se glisser dans le Top 10. "Il y a plus de montées mais ce n'est pas Liège-Bastogne-Liège non plus", estime Pidcock. Alors Mathieu, n'hésite pas à revenir...
Comme prévu, Tadej Pogacar a remporté samedi les Strade Bianche. Le Slovène était le grand favori, et il a tenu son rang en s'imposant en solitaire à Sienne malgré une chute spectaculaire à 50 kilomètres de l'arrivée. Avant et après la course, beaucoup d'observateurs ont regretté l'absence de Mathieu van der Poel, le grand rival de Pogacar sur les classiques.
Vainqueur de ces Strade Bianche en 2021, le Néerlandais a repris la compétition mardi dernier avec une victoire sur le Samyn. Il se trouve bien en Italie, pour débuter Tirreno-Adriatico ce lundi, mais le leader de l'équipe Alpecin assume son choix d'avoir zappé les Strade Bianche, dont le parcours (rallongé au fil des années) serait devenu trop difficile pour lui.
"J'étais sur le vélo, je n'ai pas vu la course en direct, mais j'ai regardé le résumé et c'était une course magnifique, a confié Van der Poel dimanche en conférence de presse. J'ai de très bons souvenirs sur les Strade Bianche, mais avec le nouveau parcours, c'est devenu une course pour les grimpeurs. Il faut être réaliste et choisir ses objectifs."
https://x.com/sports_fr/status/1898749376970829962
Pidcock pas d'accord avec Van der Poel ?
Ce raisonnement ne convainc pas totalement Tom Pidcock. Avant les Strade Bianche, alors que la majorité des coureurs s'avouaient déjà vaincus face à Pogacar, le Britannique avait promis qu'il défierait le champion du monde. Il a tenu parole, en attaquant à 80 kilomètres de l'arrivée, et en passant 60 bornes à l'avant avec le Slovène avant de céder.
Que pense Pidcock de la position de Van der Poel ? "Si Mathieu et Wout (Van Aert) sont au départ de la course, c'est pour essayer de la gagner. Le parcours est différent désormais. La course s'ouvre naturellement à 80 kilomètres de l'arrivée. Cela devient plus une course d'endurance et nutrition, et l'explosivité est moins importante", a confié le coureur de Q36.5 au site IDLProCycling.com.
On comprend dans le discours de Pidcock qu'un grand Van der Poel aurait eu son mot à dire, d'autant que des coureurs comme Tim Wellens, Magnus Cort, Gianni Vermeersch et Michael Valgren ont réussi à se glisser dans le Top 10. "Il y a plus de montées mais ce n'est pas Liège-Bastogne-Liège non plus", estime Pidcock. Alors Mathieu, n'hésite pas à revenir...
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