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Van der Poel, le geste qui fait beaucoup parler

Van der Poel, le geste qui fait beaucoup parler
Publié le , mis à jour le

Il y a donc des cyclocrossmen au Costa Rica. C’est ce que l’on a appris mardi avec « l’incident » entre Mathieu van der Poel et son homologue d’Amérique centrale, au nom à consonnance latino-nordique, Felipe Nystrom.

Lancé à pleine balle vers un nouveau succès, le champion du monde a été gêné par cette illustre inconnu de 41 ans, visiblement assez connu dans son pays, qui profitait du moment et s’offrait quelques selfies avec des spectateurs. Van der Poel arrivait pour lui prendre un tour, et il n’a pas hésité à pousser Nystrom, qui le gênait, pour continuer sa route sans sourciller.

Dans cette histoire, c’est Nystrom qui est un peu traumatisé. « Mathieu devait me pousser, et il aurait même dû me pousser plus fort, a confié le Costaricien à Sporza. J’étais sur sa route, et je me sens vraiment mal. C’était ma faute à 1000%. Et j’ai peur que Mathieu reçoive des messages d’insulte. »

Malheureusement, comme c’est trop souvent le cas avec les réseaux sociaux, il y a quelques réactions négatives envers les deux hommes. « Certains me disent que je suis stupide, d’autres pensent que Mathieu a été méchant et n’aurait pas dû me pousser, poursuit Nystrom. C’est horrible qu’il doive subir cette mauvaise expérience à cause de ce que j’ai fait. J’aimerais le voir en personne et lui dire à quel point je suis désolé. »

Van der Poel ne lui en veut pas

Nystrom peut toutefois se rassurer, Van der Poel n’attend pas d’excuses. « Je n’étais pas en colère contre lui, a pour sa part réagi la superstar néerlandaise. Felipe a fait une erreur de jugement, et cela peut arriver. Tout le monde fait des erreurs. Il ne devrait pas renoncer à son rêve. J’espère qu’il va rester sur le circuit, et continuer son programme de course. »

Seulement 74e à Gavere, Nystrom a en effet laissé entendre qu’il allait rentrer plus vite que prévu dans son pays, parce qu’il ne se sentait plus vraiment légitime. « Mon erreur est trop grande, je ne mérite pas d’être ici », se flagelle-t-il. Les mots de Van der Poel vont-ils le faire changer d’avis.

 

 

 

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