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Vingegaard déconseille le cyclisme à ses enfants

Vingegaard déconseille le cyclisme à ses enfants
Publié le , mis à jour le
Estimant que son sport est trop dangereux, l'ancien vainqueur du Tour de France Jonas Vingegaard déconseillerait le cyclisme à ses enfants s'ils souhaitaient le pratiquer en compétition.
Mathieu van der Poel, Lenny Martinez, Markel Beloki, Julien Bernard, Pavel Sivakov... Les "fils de" ne manquent pas dans le peloton international. Mais on ne verra probablement plus le nom de Vingegaard après la retraite de Jonas. Le coureur danois de 28 ans a en effet confié dans une interview à Nieuwsblad qu'il n'imaginait pas du tout ses enfants (il a une fille de 4 ans et un fils de 6 mois) faire du cyclisme en compétition, car il estime son sport trop dangereux.

"Pour être honnête, si ma fille ou mon fils me pose la question "Papa, est-ce qu'on peut participer à des courses ?", la réponse est "non". Le sport tel qu'il est aujourd'hui... C'est tout simplement trop dangereux", explique l'ancien vainqueur du Tour de France. Si le cyclisme est trop dangereux selon Jonas Vingegard, c'est d'abord à cause du comportement des coureurs : « Nous, les coureurs, nous nous battons et courons aussi à des moments où ce n’est pas vraiment nécessaire. On l’a aussi remarqué en Algarve : parfois, nous nous battons pour une position dans un virage qui ne mène nulle part. Parfois, il y a trop peu de respect. Trop de coureurs courent comme s'il n'y avait pas de freins sur leur vélo. »

Vingegaard accuse les instances


Mais le Danois accuse également les instances, à commencer par l'Union cycliste internationale, en prenant l'exemple du dernier Tour de l'Algarve où lors de la 1ere étape, la majeure partie du peloton n'a pas pris la bonne route dans les derniers hectomètres, en raison d'un mauvais signalement. "De manière générale, je dirais que tout le monde dans le cyclisme doit prendre conscience de l’ampleur du problème de sécurité. Ce n’est pas encore suffisamment le cas, poursuit Vingegaard. Et chacun a une responsabilité : les coureurs eux-mêmes, les organisateurs et l’UCI. Une chose pareille ne devrait pas se produire dans le cyclisme. On ne savait pas vraiment où on devait aller. Selon moi, dans un sprint, il faut savoir clairement où on doit aller et où on ne doit pas aller. » Espérons que tout se passe bien pour lui sur Paris-Nice, qu'il est en train de disputer cette semaine.
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