Auxerre-OM, terrible verdict pour Pablo Longoria

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Le président de l'Olympique de Marseille, Pablo Longoria, avait tiré à boulets rouges sur l'arbitrage de M. Stinat après la défaite des Phocéens à Auxerre (3-0) samedi soir. Un premier verdict vient de tomber, et il n'est pas favorable pour le dirigeant espagnol...
C'est ce mercredi que le cas Pablo Longoria doit être analysé par Commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP). Le président de l'Olympique de Marseille connaîtra son éventuelle sanction en fin d'après-midi ou en début de soirée. Et s'il sera jugé sur la forme, notamment sur l'emploi du mot "corruption" pour évoquer l'arbitrage en France, il aura également du mal à se défendre sur le fond.
Avec sa colère, Pablo Longoria voulait dénoncer un arbitrage qu'il juge très défavorable à son club depuis le début de saison. Ce sentiment ne s'applique pas uniquement au match à Auxerre (3-0), loin de là. Mais concernant celui-ci, le président marseillais a été officiellement contredit par la Direction de l'arbitrage de la FFF.
https://x.com/sports_fr/status/1894339411053039715
Après chaque journée de Ligue 1, un petit débrief est publié concernant certaines situations rencontrées durant le week-end. Et la Direction de l'arbitrage de la FFF a pris ses responsabilités en analysant les deux situations qui avaient provoqué la colère des Marseillais à Auxerre.
Premier cas, le penalty non-sifflé sur Quentin Merlin en fin de première période. L'arbitre principal n'avait pas sifflé de faute, la VAR n'avait estimé qu'il avait commis d'erreur manifeste. Et c'était la bonne décision, selon la Direction de l'arbitrage: "Les images montrent que le défenseur ne commet aucune faute par imprudence, même s’il ne touche pas le ballon. Le contact de son bras gauche sur le haut du corps de l'attaquant marseillais ne saurait justifier à lui-seul une décision de pénalty. Par ailleurs, le pied droit du défenseur se pose au sol en dehors de la trajectoire du joueur marseillais, avec le pied droit de ce dernier qui vient heurter le talon du défenseur. Par conséquent, le pénalty n’était pas attendu et la bonne décision a été prise sur le terrain."
Deuxième situation, le carton rouge infligé à Derek Cornelius. Après une intervention réussie, le défenseur marseillais a percuté la hanche d'un adversaire avec son genou, ce qui lui a valu un deuxième carton jaune de la part de M. Stinat. Là encore, le verdict était le bon selon les patrons de l'arbitrage français. L'analayse officielle: "Même si le joueur marseillais n°13 joue d'abord le ballon, son geste est réalisé sans maîtrise car son genou gauche vient percuter directement le bas du dos de son adversaire, avec vitesse et intensité. Les images montrent ainsi clairement que la faute est commise de manière inconsidérée, c'est-à-dire sans tenir compte du caractère dangereux ou des conséquences de son acte pour son adversaire. Conformément aux lois du jeu, le joueur fautif devait donc recevoir un avertissement."
C'est ce mercredi que le cas Pablo Longoria doit être analysé par Commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP). Le président de l'Olympique de Marseille connaîtra son éventuelle sanction en fin d'après-midi ou en début de soirée. Et s'il sera jugé sur la forme, notamment sur l'emploi du mot "corruption" pour évoquer l'arbitrage en France, il aura également du mal à se défendre sur le fond.
Avec sa colère, Pablo Longoria voulait dénoncer un arbitrage qu'il juge très défavorable à son club depuis le début de saison. Ce sentiment ne s'applique pas uniquement au match à Auxerre (3-0), loin de là. Mais concernant celui-ci, le président marseillais a été officiellement contredit par la Direction de l'arbitrage de la FFF.
https://x.com/sports_fr/status/1894339411053039715
Longoria et les Marseillais avaient tort sur les deux points, estime la Direction de l'arbitrage
Après chaque journée de Ligue 1, un petit débrief est publié concernant certaines situations rencontrées durant le week-end. Et la Direction de l'arbitrage de la FFF a pris ses responsabilités en analysant les deux situations qui avaient provoqué la colère des Marseillais à Auxerre.
Premier cas, le penalty non-sifflé sur Quentin Merlin en fin de première période. L'arbitre principal n'avait pas sifflé de faute, la VAR n'avait estimé qu'il avait commis d'erreur manifeste. Et c'était la bonne décision, selon la Direction de l'arbitrage: "Les images montrent que le défenseur ne commet aucune faute par imprudence, même s’il ne touche pas le ballon. Le contact de son bras gauche sur le haut du corps de l'attaquant marseillais ne saurait justifier à lui-seul une décision de pénalty. Par ailleurs, le pied droit du défenseur se pose au sol en dehors de la trajectoire du joueur marseillais, avec le pied droit de ce dernier qui vient heurter le talon du défenseur. Par conséquent, le pénalty n’était pas attendu et la bonne décision a été prise sur le terrain."
Deuxième situation, le carton rouge infligé à Derek Cornelius. Après une intervention réussie, le défenseur marseillais a percuté la hanche d'un adversaire avec son genou, ce qui lui a valu un deuxième carton jaune de la part de M. Stinat. Là encore, le verdict était le bon selon les patrons de l'arbitrage français. L'analayse officielle: "Même si le joueur marseillais n°13 joue d'abord le ballon, son geste est réalisé sans maîtrise car son genou gauche vient percuter directement le bas du dos de son adversaire, avec vitesse et intensité. Les images montrent ainsi clairement que la faute est commise de manière inconsidérée, c'est-à-dire sans tenir compte du caractère dangereux ou des conséquences de son acte pour son adversaire. Conformément aux lois du jeu, le joueur fautif devait donc recevoir un avertissement."
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