Ballon d'Or, cette surprise qui pourrait griller tous les favoris
Publié le , mis à jour le
Le nom du Ballon d'Or 2024 qui sera dévoilé en octobre prochain reste une énigme. Si aucun favori incontesté ne se détache pour le moment, certains verraient bien une grosse surprise.
L'Euro et la Copa America 2024 étaient censés permettre d'y voir plus clair. Les deux compétitions tout juste terminées, bien malin celui qui pourrait dire avec certitude qui sera élu Ballon d'Or 2024 en octobre prochain. En tête au terme de la saison, Vinicius Junior est passé à côté de sa Copa America avec le Brésil. Déjà décroché, Kylian Mbappé a été transparent avec la France, malgré une demi-finale d'Euro. Finaliste de la compétition avec l'Angleterre, Jude Bellingham n'a pas non plus montré grand chose en Allemagne, hormis un but capital et superbe, inscrit contre la Slovaquie en huitièmes. Dès lors, une surprise serait-elle possible ?
C'est en tout cas le vœu qu'a formulé à demi-mot Johan Micoud. Le consultant de la chaîne L’Équipe a ainsi expliqué sa réflexion dimanche soir, quelques minutes après la victoire de l'Espagne contre l'Angleterre en finale de l'Euro (2-1). « J'en suis même à me demander... Parce qu'il n'y a pas un joueur pour moi sur la saison, où je me dis : 'Oui, c'est lui le Ballon d'Or'. Je me dis, pourquoi on ne pourrait pas récompenser ces mecs-là à un moment donné ? Alors après, c'est sûr que ce n'est pas trop paillettes pour l'UEFA, etc. Mais je me dis, le mec (a gagné) sa sixième Ligue des champions, il est important dans le jeu de son équipe, avec son club, il gagne l'Euro. »
N'omettant pas le joueur que demeure l'Espagnol, souvent très agressif sur l'homme, Johan Micoud a aussi évoqué le sujet : « C'est un joueur qui peut être très, très énervant, très agaçant, notamment quand il joue dans son club. Mais après ce n'est pas de sa faute. S'il faut (attendre) dix-huit fautes avant de lui mettre un jaune, ce n'est pas de sa faute. Il n'est pas responsable du truc. Il en profite, il joue avec. Ce n'est pas qu'un mec avec la grinta, qui s'accroche, c'est aussi un joueur de foot comme tous les Espagnols. Il est revenu d'une grave blessure. Il a eu beaucoup de mal, mais là il est au top. »
En attendant le choix final et la décision des votants du Ballon d'Or, la reprise des différents championnats d'ici quelques semaines, permettra peut-être aux uns et aux autres d'affiner leur position. Que ce soit l'un des favoris ou une surprise sortie du chapeau, il n'en restera qu'un. Pour mémoire, le dernier défenseur a avoir soulevé le précieux trophée est Fabio Cannavaro en 2006, année du sacre de l'Italie en Coupe du monde.
L'Euro et la Copa America 2024 étaient censés permettre d'y voir plus clair. Les deux compétitions tout juste terminées, bien malin celui qui pourrait dire avec certitude qui sera élu Ballon d'Or 2024 en octobre prochain. En tête au terme de la saison, Vinicius Junior est passé à côté de sa Copa America avec le Brésil. Déjà décroché, Kylian Mbappé a été transparent avec la France, malgré une demi-finale d'Euro. Finaliste de la compétition avec l'Angleterre, Jude Bellingham n'a pas non plus montré grand chose en Allemagne, hormis un but capital et superbe, inscrit contre la Slovaquie en huitièmes. Dès lors, une surprise serait-elle possible ?
C'est en tout cas le vœu qu'a formulé à demi-mot Johan Micoud. Le consultant de la chaîne L’Équipe a ainsi expliqué sa réflexion dimanche soir, quelques minutes après la victoire de l'Espagne contre l'Angleterre en finale de l'Euro (2-1). « J'en suis même à me demander... Parce qu'il n'y a pas un joueur pour moi sur la saison, où je me dis : 'Oui, c'est lui le Ballon d'Or'. Je me dis, pourquoi on ne pourrait pas récompenser ces mecs-là à un moment donné ? Alors après, c'est sûr que ce n'est pas trop paillettes pour l'UEFA, etc. Mais je me dis, le mec (a gagné) sa sixième Ligue des champions, il est important dans le jeu de son équipe, avec son club, il gagne l'Euro. »
« C'est un joueur qui peut être très énervant »
N'omettant pas le joueur que demeure l'Espagnol, souvent très agressif sur l'homme, Johan Micoud a aussi évoqué le sujet : « C'est un joueur qui peut être très, très énervant, très agaçant, notamment quand il joue dans son club. Mais après ce n'est pas de sa faute. S'il faut (attendre) dix-huit fautes avant de lui mettre un jaune, ce n'est pas de sa faute. Il n'est pas responsable du truc. Il en profite, il joue avec. Ce n'est pas qu'un mec avec la grinta, qui s'accroche, c'est aussi un joueur de foot comme tous les Espagnols. Il est revenu d'une grave blessure. Il a eu beaucoup de mal, mais là il est au top. »
En attendant le choix final et la décision des votants du Ballon d'Or, la reprise des différents championnats d'ici quelques semaines, permettra peut-être aux uns et aux autres d'affiner leur position. Que ce soit l'un des favoris ou une surprise sortie du chapeau, il n'en restera qu'un. Pour mémoire, le dernier défenseur a avoir soulevé le précieux trophée est Fabio Cannavaro en 2006, année du sacre de l'Italie en Coupe du monde.
Publicité
