Corinne Diacre, le divorce n’est pas digéré

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Wendie Renard n’a pas digéré la perte du brassard en équipe de France décidée par Corinne Diacre alors qu’elle était à la tête des Bleues.
Les six années passées par Corinne Diacre à la tête de l’équipe de France n’auront pas été un fleuve tranquille pour ses joueuses. En attestent les attaques formulées par plusieurs cadres à l’endroit de l’ancien sélectionneuse tricolore. C’est d’ailleurs le putsch instigué par Wendie Renard à l’hiver 2023 qui précipitera sa perte.
Alors que la défenseuse emblématique de l’Olympique Lyonnais annonçait sa décision de se mettre en retrait de l’équipe de France en appelant à de grands changements, les dirigeants de la FFF n’hésitaient pas à sacrifier la Nordiste pour nommer Hervé Renard. Point final de la guerre larvée entre la technicienne nordiste centrale et plusieurs de ses joueuses emblématiques, parmi lesquelles Wendie Renard donc, mais aussi Amandine Henry ou Gaëtane Thiney.
https://x.com/sports_fr/status/1914969206233190742
Ce conflit avait valu aux deux dernières joueuses citées d’être mises à l’écart tandis que la défenseure centrale lyonnaise se voyait retirer le brassard. Un déclassement difficile à vire pour la Martiniquaise comme elle l’a reconnu sans mal dans une longue interview accordée à L’Equipe.
« C'était une période très difficile. Au début, je ne savais pas où me mettre, clairement. On m'a fait comprendre que je n'avais rien à faire ici. Alors, on doute, a-t-elle raconté. Cela s'installe insidieusement. J'étais l'ombre de moi-même sur le terrain. Je commençais à parler n'importe comment à mes proches, j'étais constamment sur la défensive. Donc ça, ça devient problématique parce que je n'ai pas été éduquée comme ça. Ce n'était plus Wendie. »
« J'ai aussi consulté un psychologue du sport pour me faire du bien. C'était une période où j'avais beaucoup de colère en moi. Il fallait la faire sortir, comprendre pourquoi et retrouver un équilibre. Mon entourage m'a beaucoup aidée dans cette période, a-t-elle poursuivi. Petit à petit, j'ai refait surface. J'ai retrouvé confiance, notamment dans les périodes à l'OL ou j'ai été soutenue. C'est comme ça. En tout cas, ça forge le caractère, cela vous fait prendre conscience de pas mal de choses. Et après, la vie continue. Il n'y a pas mort d'homme. Au contraire, je pense qu'aujourd'hui, je sais ce qui est encore mieux et ce qu'une joueuse peut attendre d'un staff ou d'un coach. »
Les six années passées par Corinne Diacre à la tête de l’équipe de France n’auront pas été un fleuve tranquille pour ses joueuses. En attestent les attaques formulées par plusieurs cadres à l’endroit de l’ancien sélectionneuse tricolore. C’est d’ailleurs le putsch instigué par Wendie Renard à l’hiver 2023 qui précipitera sa perte.
Alors que la défenseuse emblématique de l’Olympique Lyonnais annonçait sa décision de se mettre en retrait de l’équipe de France en appelant à de grands changements, les dirigeants de la FFF n’hésitaient pas à sacrifier la Nordiste pour nommer Hervé Renard. Point final de la guerre larvée entre la technicienne nordiste centrale et plusieurs de ses joueuses emblématiques, parmi lesquelles Wendie Renard donc, mais aussi Amandine Henry ou Gaëtane Thiney.
https://x.com/sports_fr/status/1914969206233190742
Ce conflit avait valu aux deux dernières joueuses citées d’être mises à l’écart tandis que la défenseure centrale lyonnaise se voyait retirer le brassard. Un déclassement difficile à vire pour la Martiniquaise comme elle l’a reconnu sans mal dans une longue interview accordée à L’Equipe.
Corinne Diacre a fait disjoncter Wendie Renard
« C'était une période très difficile. Au début, je ne savais pas où me mettre, clairement. On m'a fait comprendre que je n'avais rien à faire ici. Alors, on doute, a-t-elle raconté. Cela s'installe insidieusement. J'étais l'ombre de moi-même sur le terrain. Je commençais à parler n'importe comment à mes proches, j'étais constamment sur la défensive. Donc ça, ça devient problématique parce que je n'ai pas été éduquée comme ça. Ce n'était plus Wendie. »
« J'ai aussi consulté un psychologue du sport pour me faire du bien. C'était une période où j'avais beaucoup de colère en moi. Il fallait la faire sortir, comprendre pourquoi et retrouver un équilibre. Mon entourage m'a beaucoup aidée dans cette période, a-t-elle poursuivi. Petit à petit, j'ai refait surface. J'ai retrouvé confiance, notamment dans les périodes à l'OL ou j'ai été soutenue. C'est comme ça. En tout cas, ça forge le caractère, cela vous fait prendre conscience de pas mal de choses. Et après, la vie continue. Il n'y a pas mort d'homme. Au contraire, je pense qu'aujourd'hui, je sais ce qui est encore mieux et ce qu'une joueuse peut attendre d'un staff ou d'un coach. »
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