DAZN, "un bide financier gigantesque" annoncé !
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L'accord passé par la LFP avec DAZN pour les droits TV de la Ligue 1 est "une catastrophe" et "voué à l'échec", selon Pierre Ménès.
660 millions d’euros par saison, dont 400 réglés par DAZN. Voilà ce que touchera la LFP pour les droits TV de la Ligue 1 sur la période 2024-2029. Du moins si le groupe britannique, tout nouveau diffuseur du championnat de France avec huit rencontres sur neuf par journée sur sa plateforme (le match restant ayant été obtenu par beIN Sports), règle la facture comme convenu. Ce qui est loin d’être garanti, selon Pierre Ménès.
Pour l’ancien consultant de Canal+, le deal passé par Vincent Labrune, président de la Ligue de football professionnel, avant le "Netflix du Sport", est "une catastrophe". En premier lieu parce que l’abonnement proposé aux téléspectateurs sera beaucoup trop cher. "Le projet DAZN, qui n’a même pas l’exclusivité pour 35 à 40 euros par mois, c’est voué à l’échec", lâche le journaliste dans ca chronique Face à Pierrot, diffusée sur YouTube.
"Si je dois faire un pronostic, je pense que la chaîne n’aura pas un million d’abonnés avant la fin du championnat et donc ce sera un bide financier gigantesque, ajoute l’ancien sniper du Canal Football Club. Apparemment, ils sont en train de négocier des clauses de sortie mais il me paraît évident que DAZN n’ira pas au bout du contrat de cinq ans qu’ils ont signé avec la Ligue. C’est reculer pour mieux sauter."
La perspective d’un nouveau fiasco à la Mediapro, qui avait abandonné la Ligue 1 au bout de six mois, en janvier 2021, n’est donc pas à exclure pour Pierre Ménès, qui craint pour la survie de certaines écuries. "C’est une catastrophe parce qu’il y a des clubs qui vont perdre entre 15 et 20 millions d’euros par an, explique-t-il. Ce sont des sommes qui risquent de causer la faillite de certains clubs indépendants, type Reims, Montpellier ou Nantes."
660 millions d’euros par saison, dont 400 réglés par DAZN. Voilà ce que touchera la LFP pour les droits TV de la Ligue 1 sur la période 2024-2029. Du moins si le groupe britannique, tout nouveau diffuseur du championnat de France avec huit rencontres sur neuf par journée sur sa plateforme (le match restant ayant été obtenu par beIN Sports), règle la facture comme convenu. Ce qui est loin d’être garanti, selon Pierre Ménès.
Pour l’ancien consultant de Canal+, le deal passé par Vincent Labrune, président de la Ligue de football professionnel, avant le "Netflix du Sport", est "une catastrophe". En premier lieu parce que l’abonnement proposé aux téléspectateurs sera beaucoup trop cher. "Le projet DAZN, qui n’a même pas l’exclusivité pour 35 à 40 euros par mois, c’est voué à l’échec", lâche le journaliste dans ca chronique Face à Pierrot, diffusée sur YouTube.
DAZN comme Mediapro ?
"Si je dois faire un pronostic, je pense que la chaîne n’aura pas un million d’abonnés avant la fin du championnat et donc ce sera un bide financier gigantesque, ajoute l’ancien sniper du Canal Football Club. Apparemment, ils sont en train de négocier des clauses de sortie mais il me paraît évident que DAZN n’ira pas au bout du contrat de cinq ans qu’ils ont signé avec la Ligue. C’est reculer pour mieux sauter."
La perspective d’un nouveau fiasco à la Mediapro, qui avait abandonné la Ligue 1 au bout de six mois, en janvier 2021, n’est donc pas à exclure pour Pierre Ménès, qui craint pour la survie de certaines écuries. "C’est une catastrophe parce qu’il y a des clubs qui vont perdre entre 15 et 20 millions d’euros par an, explique-t-il. Ce sont des sommes qui risquent de causer la faillite de certains clubs indépendants, type Reims, Montpellier ou Nantes."
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