Fabien Barthez, un divorce provoqué par son ami

Débarqué de Toulouse à l’été 1992, Fabien Barthez a connu une première saison de rêve à l’Olympique de Marseille en dépit de la présence de Pascal Olmeta. Après la fracture au péroné de ce dernier, le natif de Lavelanet va définitivement s’imposer et permettre aux Ciel et Blanc de décrocher la Ligue des champions face au Milan de Marco van Basten et consorts. Et malgré la descente en D2 en raison de l’affaire VA-OM, le jeune gardien va rester deux ans à l’étage inférieur avant de claquer la porte pour rejoindre Monaco.Son histoire avec l’OM n’était toutefois pas terminée et à l’hiver 2003, lorsqu’il est devenu persona non grata à Manchester United, c’est bien le club phocéen qui lui tend la main et le fait revenir. Après des débuts fracassants, la suite allait être néanmoins moins flamboyante et Fabien Barthez est laissé libre à l’été 2006, les dirigeants faisant le choix de promouvoir Cédric Carrasso. Une séparation sur laquelle est revenu Laurent Spinosi, l’ancien entraîneur des gardiens à Marseille.

"C’était plus le Fabien que j’avais connu en 94"

« Fabien (Barthez) c’était un phénomène, on le sait de toute façon, même si à la fin c’était plus le Fabien que j’avais connu en 94. Après, on a connu ‘Carrasse, qu’on a eu au centre de formation, qu’on a fait revenir, et à un moment donné, on a dit soit on prolonge Fabien, soit on continue avec ‘Carrasse’, a-t-il ainsi raconté au site Football Club de Marseille. Et là j’ai eu une discussion avec Pape (Diouf) et j’ai dit il faut lancer ‘Carrasse’. Il me dit donc on ne fait pas resigner Fabien ? »« J’ai dis, moi, tu me demandes mon avis, je te dis c’est l’heure de ‘Carrasse’. Et voilà, tu as l’amitié, mais aussi on te demande de prendre une décision, a-t-il poursuivi. J’ai pris ma décision. Ça a été une de mes décisions les plus fortes que j’ai eu à prendre et je me suis éclaté avec ‘Carrasse’. » La décision de l’OM à son égard n’a sans doute pas surpris Fabien Barthez. Ce dernier s’était en effet préparé à laisser sa place à Christophe Carrasso, comme l’a récemment raconté ce dernier.