Franck Haise, fin envisagée

C'est l'une des belles histoires du football français ces dernières années. Quasi inconnu à sa nomination à la tête du RC Lens en février 2020, alors que le club artésien était encore en Ligue 2, Franck Haise a réussi à emmener les Sang et Or en Ligue des champions, tout en s'attirant l'intérêt de clubs comme Liverpool.

Pour autant, tout n'est pas rose dans la vie du technicien de 52 ans, qui a traversé une passe difficile il y a quelques semaines, où il s'est posé beaucoup de questions. "Ce recul, je le prends en janvier, je l’ai d’abord fait pour moi avant tout et donc pour les autres. La charge mentale était importante et je ne pouvais pas aller à fond sur certains dossiers, raconte-t-il dans un entretien accordé à France Bleu. J'étais plus tendu, plus fatigué, ça se voyait. Je me suis même demandé si dans 6 mois je n’arrêterai pas d’entraîner pour faire une pause. C’était une possibilité. Quand vous réfléchissez, et que vous posez les choses vous voyez ce qui est envisageable pour ne pas aller la tête dans le mur."

Lens va mieux

Désormais, Franck Haise y voit plus clair. "Mais cette option je l’ai eu en tête plusieurs jours, elle n’a pas duré. J’ai eu des discussions avec ma femme, mon fils et Arnaud Pouille, le directeur général du club. Ma femme m’a dit ca va être compliqué. Mon fils m’a dit, ça ne durera pas. Arnaud m’a dit aussi pourquoi pas mais ça ne durera pas. Il fallait donc arrêter une partie de mes missions (Franck Haise a abandonné la casquette de manager général en début d'année). Je suis content de l’avoir fait", ajoute-t-il.

En janvier, Lens avait enchaîné une élimination en Coupe de France contre Monaco et une défaite à Bollaert face au PSG. Depuis, tout va beaucoup mieux et le Racing, sur une série de cinq victoires en sept matches en Ligue 1, s'est totalement replacé dans la course à l'Europe. Franck Haise peut envisager l'avenir avec plus de sérénité...