Girondins de Bordeaux, la triste fin

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Le FCGB a pris la décision de renoncer à son statut professionnel. La fin d’un club mythique.
Faute de repreneur et/ou d’investisseur nouveau, le FC Girondins de Bordeaux n’a pu échapper à la relégation administrative prononcée à son encontre début juillet par la Direction nationale du contrôle de Gestion (DNCG). Pire, ce n’est certainement pas en National que le club pourra repartir de l’avant mais à l’échelon inférieur, en National 2. Au mieux.
Ce jeudi en effet, les Girondins ont fait savoir à la Fédération française de football (FFF) qu’ils renonçaient à leur statut professionnel – un statut dont ils bénéficiaient depuis 1937. Cela afin de libérer l’ensemble de l’effectif, contractuellement parlant, et de se détacher ainsi d’une masse salariale pesant quelque 36 millions d’euros annuels – dont 25 pour les seuls joueurs, selon Sud-Ouest.
Ce renoncement a aussi pour conséquence de fermer les portes du centre de formation, où évoluaient pas moins de 70 jeunes cette année encore. Une catastrophe nécessaire hélas avant l’audition de la direction devant le Tribunal de commerce de Bordeaux, qui doit trancher la semaine prochaine entre liquidation ou redressement judiciaire.
Six fois champions de France – en 2009 pour la dernière fois - et lauréats de la Coupe de France à quatre reprises, les Girondins voient ainsi le chapitre le plus glorieux de leur histoire achevé. Avec l’espoir désormais de suivre l’exemple de Strasbourg, qui en 2011 avait été contraint au dépôt de bilan. Rétrogradé alors en National 3 (cinquième division), le RCSA avait su renaître de ses cendres jusqu’à renouer avec l’élite en 2017.
Faute de repreneur et/ou d’investisseur nouveau, le FC Girondins de Bordeaux n’a pu échapper à la relégation administrative prononcée à son encontre début juillet par la Direction nationale du contrôle de Gestion (DNCG). Pire, ce n’est certainement pas en National que le club pourra repartir de l’avant mais à l’échelon inférieur, en National 2. Au mieux.
Ce jeudi en effet, les Girondins ont fait savoir à la Fédération française de football (FFF) qu’ils renonçaient à leur statut professionnel – un statut dont ils bénéficiaient depuis 1937. Cela afin de libérer l’ensemble de l’effectif, contractuellement parlant, et de se détacher ainsi d’une masse salariale pesant quelque 36 millions d’euros annuels – dont 25 pour les seuls joueurs, selon Sud-Ouest.
Liquidation ou redressement judiciaire ?
Ce renoncement a aussi pour conséquence de fermer les portes du centre de formation, où évoluaient pas moins de 70 jeunes cette année encore. Une catastrophe nécessaire hélas avant l’audition de la direction devant le Tribunal de commerce de Bordeaux, qui doit trancher la semaine prochaine entre liquidation ou redressement judiciaire.
Six fois champions de France – en 2009 pour la dernière fois - et lauréats de la Coupe de France à quatre reprises, les Girondins voient ainsi le chapitre le plus glorieux de leur histoire achevé. Avec l’espoir désormais de suivre l’exemple de Strasbourg, qui en 2011 avait été contraint au dépôt de bilan. Rétrogradé alors en National 3 (cinquième division), le RCSA avait su renaître de ses cendres jusqu’à renouer avec l’élite en 2017.
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