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Marcus Thuram, une influence sur les législatives

Marcus Thuram, une influence sur les législatives
Publié le , mis à jour le
Si les Bleus, dans un premier temps, ont préféré rester à l’écart du séisme politique français, certains n’ont pas hésité depuis à donner franchement leur position.
Il y a eu les Kingsley Coman, Dayot Upamecano ou Olivier Giroud qui parmi les Bleus ont préféré se tenir à l’écart des débats politiques après les résultats des élections européennes et la dissolution de l’Assemblée nationale qui s’en est suivie. Puis il y a eu un Ousmane Dembélé appelant clairement ses concitoyens français au vote pour les élections législatives du 30 juin et du 7 juillet. Marcus Thuram, lui, a clairement pris position avant l'entrée en lice de l'équipe de France à l'Euro 2024.

« Il faut qu’on se batte au quotidien pour que ça ne se reproduise pas et pour que le RN ne passe pas », dixit le fils de Lilian Thuram alors que le Rassemblement national a récolté près d’un tiers des suffrages lors des élections européennes, ce dimanche 9 juin. « Je comprends que certains joueurs puissent venir devant vous et juste dire qu’il faut aller voter, mais je pense que ce n’est pas assez. Il faut aussi expliquer comment on en est arrivé là et la gravité de la situation Je suis devant vous et je dis certaines choses, d’autres personnes peuvent le penser et ne pas le dire. Je respecte la volonté de chacun d’être libre sur cette situation. Mais je n’ai aucun doute qu’en équipe de France tout le monde pense comme moi. »

Ruffin salue les propos de Thuram


Un discours allègrement salué par le Front populaire et l’union des gauches. François Ruffin notamment n’hésitant pas à citer en exemple l’attaquant de l’Inter Milan. « Il faut bien qu'on prenne conscience, nous dirigeants politiques, que le Front populaire ce n'est pas nous. C'est presque plus Léna Situations, Marcus Thuram et Squeezie. Le Front populaire, ce sont les gens qui sont derrière moi, qui travaillent, qui n'ont qu'une aspiration, c'est de bien pouvoir vivre dans leur travail et pas en survivre. »

Et le candidat député sortant de la Somme, répondant à BFM TV ce samedi dans le cadre d’une manifestation contre l’extrême droite à Amiens, d’ajouter: « Il faut voir le chemin parcouru dans un pays qui se déchire, qui est en dépression. Dimanche soir, la gauche a rallumé la lumière en se mettant derrière la bannière du Front populaire. En quatre jours, il y avait un programme avec des centaines de milliers de gens qui signaient pour dire: 'Allez, arrêtez vos conneries, soyez unis'. » Un dernier appel motivé par l’apparition de divisions déjà dans les rangs LFistes.
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