Mbappé, l’énorme coup de gueule

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Alors que la prise de position de Kylian Mbappé contre les extrêmes en politique a suscité de nombreuses critiques, Éric Di Meco a volé au secours du capitaine des Bleus.
Quelques heures après l’appel lancé par Marcus Thuram pour faire barrage au Rassemblement National en vue des élections législatives (les 30 juin et 7 juillets prochains), Kylian Mbappé a de son côté pris position contre les extrêmes. « On est dans un moment crucial dans l’histoire de notre pays. (…) J’ai envie de m’adresser au peuple français surtout à la jeune génération. On peut faire la différence. Les extrêmes peuvent arriver au pouvoir. J’espère que ma voix va porter un maximum. (…) J’espère qu’on fera un bon choix et qu’on sera encore fier de porter le maillot de l'équipe de France le 7 juillet », a déclaré le capitaine des Bleus.
Une prise position appréciée et nécessaire pour certains, tandis que d’autres ont vivement critiqué le nouvel attaquant du Real Madrid, lui reprochant notamment d’outrepasser son rôle. Des griefs totalement injustifiés, selon Éric Di Meco, qui a pris la défense du gamin de Bondy.
« Qui est légitime du coup s’il faut être concerné par tous les sujets politiques évoqués ? Kylian Mbappé a été, ces dernières années, un contributeur très important pour notre pays, ne serait-ce que par rapport aux impôts qu’il paie. Pourquoi il n’aurait pas un avis sur la politique ? Pourquoi quand il y a la journée contre l’homophobie - qui fait partie des initiatives très bien décidées par la LFP ou la FFF -, on oblige les sportifs à avoir une conscience politique ? Quand ils sont allés au Qatar (lors de la Coupe du monde 2022), on les a obligés. Et là, on leur reprocherait », a indiqué l’ancien Marseillais sur les ondes de RMC.
Et d’ajouter: « C’est sûr que ça ne fait pas plaisir quand la personnalité, c'est à dire un joueur, un artiste ou même un grand chef d’entreprise – puisque des chefs d’entreprise ne sont peut-être pas en vraie prise réelle avec la réalité et qui donne leur avis – n'est pas pour un certain camp. Pourquoi on leur reprocherait ? Je ne comprends pas. Ce ne sont pas des citoyens, ce sont des sous-citoyens ? Par contre, quand il paie leurs impôts, ce sont des sur-citoyens. »
Quelques heures après l’appel lancé par Marcus Thuram pour faire barrage au Rassemblement National en vue des élections législatives (les 30 juin et 7 juillets prochains), Kylian Mbappé a de son côté pris position contre les extrêmes. « On est dans un moment crucial dans l’histoire de notre pays. (…) J’ai envie de m’adresser au peuple français surtout à la jeune génération. On peut faire la différence. Les extrêmes peuvent arriver au pouvoir. J’espère que ma voix va porter un maximum. (…) J’espère qu’on fera un bon choix et qu’on sera encore fier de porter le maillot de l'équipe de France le 7 juillet », a déclaré le capitaine des Bleus.
Une prise position appréciée et nécessaire pour certains, tandis que d’autres ont vivement critiqué le nouvel attaquant du Real Madrid, lui reprochant notamment d’outrepasser son rôle. Des griefs totalement injustifiés, selon Éric Di Meco, qui a pris la défense du gamin de Bondy.
Di Meco: « Ce sont des sous-citoyens ? »
« Qui est légitime du coup s’il faut être concerné par tous les sujets politiques évoqués ? Kylian Mbappé a été, ces dernières années, un contributeur très important pour notre pays, ne serait-ce que par rapport aux impôts qu’il paie. Pourquoi il n’aurait pas un avis sur la politique ? Pourquoi quand il y a la journée contre l’homophobie - qui fait partie des initiatives très bien décidées par la LFP ou la FFF -, on oblige les sportifs à avoir une conscience politique ? Quand ils sont allés au Qatar (lors de la Coupe du monde 2022), on les a obligés. Et là, on leur reprocherait », a indiqué l’ancien Marseillais sur les ondes de RMC.
Et d’ajouter: « C’est sûr que ça ne fait pas plaisir quand la personnalité, c'est à dire un joueur, un artiste ou même un grand chef d’entreprise – puisque des chefs d’entreprise ne sont peut-être pas en vraie prise réelle avec la réalité et qui donne leur avis – n'est pas pour un certain camp. Pourquoi on leur reprocherait ? Je ne comprends pas. Ce ne sont pas des citoyens, ce sont des sous-citoyens ? Par contre, quand il paie leurs impôts, ce sont des sur-citoyens. »
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