Michel Platini, la triste fin

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Alors que les Bleus s’apprêtent à démarrer leur Euro en Allemagne, l’édition 1992 avait constitué un échec retentissant pour Michel Platini, qui s’éloignera dès lors des terrains.
L’équipe de France peut-elle se passer de Michel Platini ? Tandis que les Bleus se préparent à l’Euro 1992, il est clair que non. Dans la foulée de la retraite du meneur de jeu tricolore après la Coupe du monde 1986, achevée à la troisième place, la France a été incapable de se qualifier pour l’Euro 1988 dont elle était tenant du titre. Et elle a également été privée de la Coupe du monde 1990 en Italie. La faute notamment à un match honteux à Chypre qui a coûté la place à Henri Michel et précipité le retour de Michel Platini sur le banc sous l'impulsion de Claude Bez. L'ancien Ballon d'Or n'a pourtant que 33 ans et n'en a guère envie...
Si les Bleus partaient de trop loin pour décrocher leur place pour le Mondial Italien, son arrivée a transformé l’équipe de France. En témoigne la campagne de qualification pour l’Euro 1992 achevée avec huit victoires en huit matches, notamment face à l’Espagne et la Tchécoslovaquie. Du jamais-vu dans l’histoire. Forts d’une série de 19 matches sans défaite et de la verve de son duo d’attaque Jean-Pierre Papin-Eric Cantona, ils abordent la compétition parmi les favoris.
La machine se dérègle dès la campagne de matches préparatoires avec des défaites contre l’Angleterre (2-0) et la Suisse (2-1) et des matches nuls contre la Belgique (3-3) et les Pays-Bas (1-1). La France n’en est pas moins ambitieuse au moment d’aborder l’Euro où elle a rendez-vous avec l’Angleterre, la Suède, pays organisateur, et le Danemark, qui a remplacé au pied levé la Yougoslavie, privée de la compétition en raison de la guerre qui fait rage dans le pays.
Après deux matches nuls face à la Suède (1-1) et l’Angleterre (0-0), les Bleus n’ont besoin que d’un match nul contre le Danemark pour valider son billet pour les demi-finales. Surprise d’entrée par Henrik Larsen, la France égalise à l’heure de jeu par Jean-Pierre Papin et semble filer vers la qualification. Las, malgré les consignes de Michel Platini, Eric Casoni et Laurent Blanc se font surprendre dans leur dos par Lars Elstrup à dix minutes de la fin et les Bleus restent à quai.
"L’Euro 92 nous laisse un goût d’inachevé, car notre campagne de qualification parfaite faisait de nous des favoris. Mais tout est allé de travers avant le tournoi : tension entre l’OM et la sélection, Papin qui n’était pas à 100% physiquement, des matchs amicaux ratés, Canto qui passe à côté du tournoi…", avait expliqué Bernard Casoni pour So Foot, l'ancien Marseillais ajoutant: " Il a laissé une situation bien meilleure que ce dont il a hérité, en redonnant confiance, trouvant les mots pour rassurer.»
Dans la foulée de cette élimination, Michel Platini annonce sa démission avec pour bilan, 16 victoires, 8 nuls et 5 défaites en 29 matches. Un autre défi attend le meneur de jeu tricolore: l’organisation de la Coupe du monde 1998. "Dès lors que le Mondial 98 a été attribué à la France, j’ai senti qu’il était moins proche de nous, moins concerné, il avait d’autres sujets de préoccupation. Je ne dis pas qu’il l’a fait sciemment, mais je crois que l’organisation de la Coupe du monde comptait beaucoup plus pour lui", souligna à ce sujet Bernard Casoni.
L’équipe de France peut-elle se passer de Michel Platini ? Tandis que les Bleus se préparent à l’Euro 1992, il est clair que non. Dans la foulée de la retraite du meneur de jeu tricolore après la Coupe du monde 1986, achevée à la troisième place, la France a été incapable de se qualifier pour l’Euro 1988 dont elle était tenant du titre. Et elle a également été privée de la Coupe du monde 1990 en Italie. La faute notamment à un match honteux à Chypre qui a coûté la place à Henri Michel et précipité le retour de Michel Platini sur le banc sous l'impulsion de Claude Bez. L'ancien Ballon d'Or n'a pourtant que 33 ans et n'en a guère envie...
Si les Bleus partaient de trop loin pour décrocher leur place pour le Mondial Italien, son arrivée a transformé l’équipe de France. En témoigne la campagne de qualification pour l’Euro 1992 achevée avec huit victoires en huit matches, notamment face à l’Espagne et la Tchécoslovaquie. Du jamais-vu dans l’histoire. Forts d’une série de 19 matches sans défaite et de la verve de son duo d’attaque Jean-Pierre Papin-Eric Cantona, ils abordent la compétition parmi les favoris.
Sortie au premier tour
La machine se dérègle dès la campagne de matches préparatoires avec des défaites contre l’Angleterre (2-0) et la Suisse (2-1) et des matches nuls contre la Belgique (3-3) et les Pays-Bas (1-1). La France n’en est pas moins ambitieuse au moment d’aborder l’Euro où elle a rendez-vous avec l’Angleterre, la Suède, pays organisateur, et le Danemark, qui a remplacé au pied levé la Yougoslavie, privée de la compétition en raison de la guerre qui fait rage dans le pays.
Après deux matches nuls face à la Suède (1-1) et l’Angleterre (0-0), les Bleus n’ont besoin que d’un match nul contre le Danemark pour valider son billet pour les demi-finales. Surprise d’entrée par Henrik Larsen, la France égalise à l’heure de jeu par Jean-Pierre Papin et semble filer vers la qualification. Las, malgré les consignes de Michel Platini, Eric Casoni et Laurent Blanc se font surprendre dans leur dos par Lars Elstrup à dix minutes de la fin et les Bleus restent à quai.
Michel Platini s'en va
"L’Euro 92 nous laisse un goût d’inachevé, car notre campagne de qualification parfaite faisait de nous des favoris. Mais tout est allé de travers avant le tournoi : tension entre l’OM et la sélection, Papin qui n’était pas à 100% physiquement, des matchs amicaux ratés, Canto qui passe à côté du tournoi…", avait expliqué Bernard Casoni pour So Foot, l'ancien Marseillais ajoutant: " Il a laissé une situation bien meilleure que ce dont il a hérité, en redonnant confiance, trouvant les mots pour rassurer.»
Dans la foulée de cette élimination, Michel Platini annonce sa démission avec pour bilan, 16 victoires, 8 nuls et 5 défaites en 29 matches. Un autre défi attend le meneur de jeu tricolore: l’organisation de la Coupe du monde 1998. "Dès lors que le Mondial 98 a été attribué à la France, j’ai senti qu’il était moins proche de nous, moins concerné, il avait d’autres sujets de préoccupation. Je ne dis pas qu’il l’a fait sciemment, mais je crois que l’organisation de la Coupe du monde comptait beaucoup plus pour lui", souligna à ce sujet Bernard Casoni.
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