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Nasri condamne l’OM

Nasri condamne l’OM
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Figure emblématique de l’OM, Samir Nasri n’en condamne pas moins le comportement du club et de ses dirigeants observé samedi soir à Auxerre.
L’OM a pété les plombs samedi soir à Auxerre, sévèrement battu (3-0) et frustré une nouvelle fois par des décisions arbitrales jugées contraires – et pourtant légitimes pour la plupart. A l’issue de la rencontre ainsi, Pablo Longoria, notamment, a exprimé sa colère dans des mots forts qui n’ont pas manqué de choquer les acteurs du football français.

Dénonçant « un championnat de merde », le président espagnol du club phocéen a poursuivi son coup de gueule en mettant en doute la probité même des instances. « C’est de la corruption totale ! Je n’ai jamais vu ça en 20 ans de carrière ! Si l’OM a une proposition pour la Super League, on part tout de suite… » Une sortie évidemment excessive qui a provoqué une levée de boucliers ce dimanche.

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Les regrets de Longoria


Alors que les arbitres, solidaires de M. Stinat, annoncent une action en justice à venir, pour diffamation, Samir Nasri, l’ancien minot devenu grand à Arsenal ou Manchester City, condamne sur l’antenne de Canal+ cette attitude victimaire. « La frustration, ce sont les Marseillais qui l'ont provoquée en se plaignant systématiquement des arbitres. Et peut-être derrière que les arbitres, inconsciemment, veulent leur faire payer certaines choses… »



 

Devenu consultant pour la chaîne cryptée, Samir Nasri estime en outre que le sujet de la Super League mis sur la table est « un dérapage », « une provocation » de la part de Pablo Longoria. Correspondant à Marseille pour RMC, Florent Germain assure que la direction de l’OM a vite regretté cette perte de contrôle. Une source proche du club rappelant tout de même que la frustration ainsi exprimée n’est pas tombée de nulle part. « Les dirigeants marseillais ont très mal vécu certaines décisions arbitrales. La nomination de M. Stinat, qui avait eu un comportement très limite vis-à-vis de Medhi Benatia en commission de discipline, a été vécue comme une provocation. Nous étions nombreux à craindre que cette histoire se termine mal, et que toute cette frustration explose un jour… Et ça n’a pas loupé. »
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