logo Sports.fr

Pierre Ménès, la grande inquiétude

Pierre Ménès, la grande inquiétude
Publié le , mis à jour le
À deux semaines du début de la saison en Ligue 1, aucune chaîne n’a encore misé sur les droits TV. Une situation qui inquiète Pierre Ménès.
"Pour le début du championnat, je suis inquiet, oui." Le statu quo concernant les droits TV de Ligue 1 pour la période 2024-2029 commence sérieusement à préoccuper Pierre Ménès. Sur son compte X (ex-Twitter), l’ancien consultant de Canal+ a échangé avec ses abonnés après avoir publié sa chronique sur ce sujet. Et selon lui, "l’impasse totale" dans laquelle se trouve le football français le met "en très grand danger".

Pour le journaliste, Vincent Labrune "doit démissionner tout de suite pour que Canal+ puisse éventuellement revenir à la table des négociations". Le dialogue entre le président de la Ligue de football professionnel et Maxime Saada est à nouveau rompu. Une réunion entre les deux hommes était prévue mardi mais le patron de la chaîne cryptée l’aurait annulée après avoir lu des propos de Vincent Labrune qu’il a jugés irrespectueux.

Pour Pierre Ménès, la Ligue 1 vaut 400 M€


Interpellé par certains followers qui pensaient pouvoir regarder les matches de Ligue 1 via l’IPTV, même si aucune chaîne ne rafle les droits de diffusion, Pierre Ménès a mis les choses au clair. "À tous ceux qui ne jurent que par l’IPTV, juste une remarque: si la Ligue 1 ne trouve pas de diffuseur, il n’y aura rien à regarder, a-t-il ainsi rappelé. Parce que les diffuseurs diffusent comme leur nom l’indique alors que l’IPTV ne fait que streamer."

À l’origine, Vincent Labrune espérait vendre les droits TV de Ligue 1 pour près d’un milliard d’euros: environ 700 millions d’euros en France et 200 millions d’euros à l’international. Mais l’absence d’accord avec d’éventuels acquéreurs comme beIN Sports, DAZN, Amazon ou Canal+ va l’obliger à revoir ses exigences à la baisse. Pour Pierre Ménès, le juste prix serait plutôt autour de 400 millions d’euros. Les clubs s’en contenteraient-ils ?
Publicité

Accessibilité : partiellement conforme