Turpin, le scandale confirmé

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La Direction de l'arbitrage reconnaît la grossière erreur du corps arbitral incarné notamment par Clément Turpin lors du match de L1 entre Reims et Strasbourg dimanche dernier.
Le président Caillot ne décolérait pas ce week-end. Et pour cause. « Comme le disent mes collègues, la VAR ne sert à rien sauf à nous coûter de l'argent », dixit le patron du Stade de Reims qui, le week-end dernier, aurait pu voir son équipe bénéficier de deux penaltys et n’a pu finalement que constater les dégâts: défaite 0-1 à domicile au profit de Strasbourg lors d'un match de la 28e journée de Ligue 1 dirigé par Clément Turpin.
« C'est scandaleux l'arbitrage de monsieur Turpin aujourd'hui. Même les Strasbourgeois ne comprennent pas les décisions. Il se passe des choses toutes les semaines, peste encore Jean-Pierre Caillot. M. Turpin fait partie de ces arbitres, qui, parce qu'il a un statut mondial, ne va jamais voir la VAR. Ce n'est pas possible que les gars de la VAR ne l'aient pas appelé par rapport à toutes ces situations de jeu. »
https://x.com/sports_fr/status/1909810972287496622
A l’origine de ce courroux, une main strasbourgeoise dans la surface non vérifiée alors qu’un but rémois a été refusé à Junya Ito pour cette même raison dans la foulée. Mais aussi et surtout une charge alsacienne sur le même attaquant japonais dans le temps additionnel. Sans alerte aucune au niveau de la VAR. Une négligence reconnue ce mercredi par la Direction de l’arbitrage.
« Les images montrent d'abord que le défenseur strasbourgeois (Valentin Barco, ndlr) se désintéresse totalement du ballon pendant la majeure partie de la trajectoire de ce dernier, puisqu'il porte essentiellement son regard sur l'attaquant (Junya Ito, ndlr), vers lequel il se déplace en courant, note l’instance dans son rapport hebdomadaire. Il décide ensuite d'entrer en contact avec l'attaquant rémois à l'aide de la hanche et du bras droit, avec une charge réalisée alors que le ballon n'est pas à distance de jeu et un mouvement du bras qui cherche à écarter son adversaire. Conformément aux lois du jeu, cette intervention correspond à une faute commise par imprudence. L'analyse de l'arbitre vidéo est sommaire et insuffisante: un visionnage en bord de terrain était attendu pour corriger la décision initiale et reprendre le jeu par un penalty. »
Sur le fichier son partagé, la responsabilité de Mathieu Vernice, arbitre assistant vidéo ce soir-là, est criante puisque l’intéressé précise à Clément Turpin que « le contrôle est terminé » sans inviter ce dernier à visionner les images de la faute strasbourgeoise. Pas de quoi apaiser le président du club champenois qui dimanche tonnait ainsi: « On nous explique tous les mois: "Oui, là il y avait une erreur, vous avez vu on est honnêtes, on reconnaît qu'on s'est trompés". Oui mais ils se trompent et ça ne change rien sur leur fiche de paie. Nous, on a des clubs, avec une situation du football qui est compliquée et au final, on est dans le rouge ! » Avec la ainsi défaite concédée, Reims s’est en effet retrouvé dans la zone rouge, en position de barragiste.
Le président Caillot ne décolérait pas ce week-end. Et pour cause. « Comme le disent mes collègues, la VAR ne sert à rien sauf à nous coûter de l'argent », dixit le patron du Stade de Reims qui, le week-end dernier, aurait pu voir son équipe bénéficier de deux penaltys et n’a pu finalement que constater les dégâts: défaite 0-1 à domicile au profit de Strasbourg lors d'un match de la 28e journée de Ligue 1 dirigé par Clément Turpin.
« C'est scandaleux l'arbitrage de monsieur Turpin aujourd'hui. Même les Strasbourgeois ne comprennent pas les décisions. Il se passe des choses toutes les semaines, peste encore Jean-Pierre Caillot. M. Turpin fait partie de ces arbitres, qui, parce qu'il a un statut mondial, ne va jamais voir la VAR. Ce n'est pas possible que les gars de la VAR ne l'aient pas appelé par rapport à toutes ces situations de jeu. »
https://x.com/sports_fr/status/1909810972287496622
A l’origine de ce courroux, une main strasbourgeoise dans la surface non vérifiée alors qu’un but rémois a été refusé à Junya Ito pour cette même raison dans la foulée. Mais aussi et surtout une charge alsacienne sur le même attaquant japonais dans le temps additionnel. Sans alerte aucune au niveau de la VAR. Une négligence reconnue ce mercredi par la Direction de l’arbitrage.
« Un visionnage en bord de terrain était attendu »
« Les images montrent d'abord que le défenseur strasbourgeois (Valentin Barco, ndlr) se désintéresse totalement du ballon pendant la majeure partie de la trajectoire de ce dernier, puisqu'il porte essentiellement son regard sur l'attaquant (Junya Ito, ndlr), vers lequel il se déplace en courant, note l’instance dans son rapport hebdomadaire. Il décide ensuite d'entrer en contact avec l'attaquant rémois à l'aide de la hanche et du bras droit, avec une charge réalisée alors que le ballon n'est pas à distance de jeu et un mouvement du bras qui cherche à écarter son adversaire. Conformément aux lois du jeu, cette intervention correspond à une faute commise par imprudence. L'analyse de l'arbitre vidéo est sommaire et insuffisante: un visionnage en bord de terrain était attendu pour corriger la décision initiale et reprendre le jeu par un penalty. »
Sur le fichier son partagé, la responsabilité de Mathieu Vernice, arbitre assistant vidéo ce soir-là, est criante puisque l’intéressé précise à Clément Turpin que « le contrôle est terminé » sans inviter ce dernier à visionner les images de la faute strasbourgeoise. Pas de quoi apaiser le président du club champenois qui dimanche tonnait ainsi: « On nous explique tous les mois: "Oui, là il y avait une erreur, vous avez vu on est honnêtes, on reconnaît qu'on s'est trompés". Oui mais ils se trompent et ça ne change rien sur leur fiche de paie. Nous, on a des clubs, avec une situation du football qui est compliquée et au final, on est dans le rouge ! » Avec la ainsi défaite concédée, Reims s’est en effet retrouvé dans la zone rouge, en position de barragiste.
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