Un dérapage et des insultes chez les Bleus pour commencer !

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Arrivéee à l’Euro avec la volonté de redorer son blason deux ans après le fiasco de Knysna, l’équipe de France voit Samir Nasri partir à la faute dès son premier match.
Deux ans après avoir été la risée du monde à Knysna, les Bleus n’ont qu’un objectif au moment d’attaquer l’Euro 2012: faire bonne figure. Evidemment sportivement, la France restant également sur une élimination sans gloire dès le premier tour de l’Euro, quatre ans plus tôt, mais pas seulement. Car à l’épisode de Knysna se sont ajoutés plusieurs autres affaires peu glorieuses parmi lesquelles l’affaire Zahia, du nom de la prostituée mineure qu’auraient fréquentés Karim Benzema et Franck Ribéry.
Pourtant, dès le premier match en Ukraine, une nouvelle affaire explose. Samir Nasri, auteur de l’égalisation contre l’Angleterre (1-1), célèèbre son but en proférant une insulte à l’adresse du bord du terrain. Après les traditionnelles accolades avec ses coéquipiers, le joueur des Gunners court en effet vers son banc en lâchant à destination du bord du terrain un retentissant « Ferme ta gueule » avant de faire signe de se taire.
Interrogé en conférence de presse, le joueur d’Arsenal enfonce le clou: « C’était à vous » lance-t-il lorsqu’un journaliste veut savoir à qui s’adressait ce geste. On pensait à la presse en général, mais c'était finalement le quotidien L'Equipe qui était ciblé, coupable à ses yeux de ne pas avoir été juste avec lui. « Je ne regrette pas (ce que j'ai fait). Je ne lis pas les journaux, mais ma famille les lit. C'est destiné à L'Equipe, on fait tout pour déstabiliser l'équipe de France, on est à 22 matches sans défaite, on pourra tirer des conclusions après le premier tour », lâche-t-il en zone mixte.
Et l’ancien Marseillais allait terminer l’Euro comme il l’avait commencé: en insultant la presse. Dans la foulée d’une nouvelle prestation bien terne face à l’Espagne en huitièmes de finale, Samir Nasri, entré en seconde période, a en effet un échange musclé avec un journaliste de l’AFP. Tandis que ce dernier lui demande «un mot» sur la défaite des Bleus et leur élimination de l’Euro, Nasri s'emporte. «Non, de toute façon, vous cherchez toujours la merde, vous écrivez de la merde», lui lance-t-il. De quoi provoquer une vive réaction du journaliste. « Alors casse-toi », répond-il, rendant fou de rage le joueur des Gunners.
« Viens, on va régler ça là-bas », n'hésite pas à lancer le meneur de jeu français avant de lâcher une flopée d’insultes. « Va te faire enculer, va niquer ta mère. Tu veux qu’on s’explique ? Fils de pute Comme ça tu pourras dire que je suis mal élevé ! », énumère-t-il avant d’être reconduit vers le bus des Bleus.
Malgré la saillie de Samir Nasri, Noël Le Graët cherchera à minimiser l’incident. « Il est à fleur de peau. Il a à nouveau dérapé. Il a un comportement extérieur difficile tout en étant très motivé par l’équipe de France, il est heureux d’être en équipe de France. Je ne suis pas là pour sanctionner. Je suis quelqu’un qui sait discuter et recevoir », confie le président de la Fédération. Et Laurent Blanc se montrera à peine plus sévère. « La réalité des propos est là. Ce sont des propos très violents. Il y a un manque de respect vis-à-vis d’un journaliste. Mais le journaliste n’a pas tellement de respect non plus à un moment », commente le sélectionneur, ajoutant : « Pour son image, c’est très mauvais. Mais pour l’équipe aussi. »
Deux ans après avoir été la risée du monde à Knysna, les Bleus n’ont qu’un objectif au moment d’attaquer l’Euro 2012: faire bonne figure. Evidemment sportivement, la France restant également sur une élimination sans gloire dès le premier tour de l’Euro, quatre ans plus tôt, mais pas seulement. Car à l’épisode de Knysna se sont ajoutés plusieurs autres affaires peu glorieuses parmi lesquelles l’affaire Zahia, du nom de la prostituée mineure qu’auraient fréquentés Karim Benzema et Franck Ribéry.
Pourtant, dès le premier match en Ukraine, une nouvelle affaire explose. Samir Nasri, auteur de l’égalisation contre l’Angleterre (1-1), célèèbre son but en proférant une insulte à l’adresse du bord du terrain. Après les traditionnelles accolades avec ses coéquipiers, le joueur des Gunners court en effet vers son banc en lâchant à destination du bord du terrain un retentissant « Ferme ta gueule » avant de faire signe de se taire.
Un avant-goût de ce qui va suivre
Interrogé en conférence de presse, le joueur d’Arsenal enfonce le clou: « C’était à vous » lance-t-il lorsqu’un journaliste veut savoir à qui s’adressait ce geste. On pensait à la presse en général, mais c'était finalement le quotidien L'Equipe qui était ciblé, coupable à ses yeux de ne pas avoir été juste avec lui. « Je ne regrette pas (ce que j'ai fait). Je ne lis pas les journaux, mais ma famille les lit. C'est destiné à L'Equipe, on fait tout pour déstabiliser l'équipe de France, on est à 22 matches sans défaite, on pourra tirer des conclusions après le premier tour », lâche-t-il en zone mixte.
Et l’ancien Marseillais allait terminer l’Euro comme il l’avait commencé: en insultant la presse. Dans la foulée d’une nouvelle prestation bien terne face à l’Espagne en huitièmes de finale, Samir Nasri, entré en seconde période, a en effet un échange musclé avec un journaliste de l’AFP. Tandis que ce dernier lui demande «un mot» sur la défaite des Bleus et leur élimination de l’Euro, Nasri s'emporte. «Non, de toute façon, vous cherchez toujours la merde, vous écrivez de la merde», lui lance-t-il. De quoi provoquer une vive réaction du journaliste. « Alors casse-toi », répond-il, rendant fou de rage le joueur des Gunners.
Le Graët minimise l'incident
« Viens, on va régler ça là-bas », n'hésite pas à lancer le meneur de jeu français avant de lâcher une flopée d’insultes. « Va te faire enculer, va niquer ta mère. Tu veux qu’on s’explique ? Fils de pute Comme ça tu pourras dire que je suis mal élevé ! », énumère-t-il avant d’être reconduit vers le bus des Bleus.
Malgré la saillie de Samir Nasri, Noël Le Graët cherchera à minimiser l’incident. « Il est à fleur de peau. Il a à nouveau dérapé. Il a un comportement extérieur difficile tout en étant très motivé par l’équipe de France, il est heureux d’être en équipe de France. Je ne suis pas là pour sanctionner. Je suis quelqu’un qui sait discuter et recevoir », confie le président de la Fédération. Et Laurent Blanc se montrera à peine plus sévère. « La réalité des propos est là. Ce sont des propos très violents. Il y a un manque de respect vis-à-vis d’un journaliste. Mais le journaliste n’a pas tellement de respect non plus à un moment », commente le sélectionneur, ajoutant : « Pour son image, c’est très mauvais. Mais pour l’équipe aussi. »
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