Zidane est "prêt" pour les Bleus

Publié le , mis à jour le
La fin de l’Euro pour les Bleus relance nécessairement le débat sur le sélectionneur. Zinedine Zidane, lui, se tient prêt pour succéder à Didier Deschamps.
La conclusion d’une compétition internationale marque toujours la fin d’un cycle pour une sélection. Pour les Bleus, l’Euro 2024 s’est arrêté mardi aux portes de la finale, face à une Espagne méritante (défaite 1-2). Et forcément l’avenir de Didier Deschamps de faire débat. « Je ne vois pas de raison de remettre en cause son contrat. Les résultats du passé plaident pour lui et les objectifs ont été atteints. Didier poursuivra sa mission », dixit le président de la Fédération française de football Philippe Diallo à L’Equipe.
Le principal intéressé pour sa part a éludé la question en conférence de presse d’après-match. « Vous êtes redoutable, a-t-il soufflé pour répondre au journaliste qui tentait de s’attarder un peu sur l’avenir tricolore du technicien bayonnais. Posez plutôt la question à mon président. Je viens de perdre une demi-finale, vous croyez que je vais déjà penser à ça ? Moi, je vous respecte, essayez de respecter un peu les personnes qui ont de la responsabilité aussi. Je vous dis ça en toute tranquillité. Je ne vais pas répondre à cette question, même si vous connaissez très bien la situation et ce que pense mon président. Vous auriez peut-être dû ne pas me la poser… »
Toujours est-il que l’interrogation apparaît des plus légitimes pour les observateurs après 12 années de règne d’un Didier Deschamps qui, certes, a mené ses troupes à trois finales majuscules (Euro 2016, Mondial 2018 et Mondial 2022). Surtout quand on sait qui potentiellement patiente dans l’ombre, dans l’attente d’un appel des drapeaux a priori pour reprendre du service sur le banc.
« Il se tient prêt mais n'attend rien. Il s'est mis en réserve de la République depuis son départ du Real », confie à L’Equipe un proche de Zinedine Zidane, lequel n’a pourtant pas manqué de propositions et sollicitations depuis qu’il a quitté la Maison blanche en 2021. Le Brésil, le Portugal, les Etats-Unis, l’Algérie… autant de sélections qui ont pu tendre la main à un stratège de renom qui semble néanmoins réserver ses talents à sa patrie. Coûte que coûte.
Il y a dix ans déjà, Zinedine Zidane confessait son attrait pour les Bleus. « Je suis ambitieux. Désormais je suis entraîneur et je me dis donc: pourquoi ne pas être sélectionneur ? J'aime l'équipe de France, j'ai porté ce maillot. Ça ne me permet pas de dire que je peux être sélectionneur, mais à partir du moment que je suis passé de l'autre côté de la barrière, c'est forcément une possibilité », soulignait-il à l’époque dans les pages de La Provence.
L’été dernier encore, quelques mois après la défaite de la France en finale de la Coupe du monde 2022, Zinedine Zidane ne cachait pas sa candidature dans L’Equipe: « J’en ai envie, bien sûr, et je le serai, je l’espère, un jour. Quand ? Ça ne dépend pas de moi. Mais j’ai envie de boucler la boucle avec l’équipe de France. Si ça doit se faire, ça se fera quand ça se fera. L’équipe de France est la plus belle chose qui soit. »
La conclusion d’une compétition internationale marque toujours la fin d’un cycle pour une sélection. Pour les Bleus, l’Euro 2024 s’est arrêté mardi aux portes de la finale, face à une Espagne méritante (défaite 1-2). Et forcément l’avenir de Didier Deschamps de faire débat. « Je ne vois pas de raison de remettre en cause son contrat. Les résultats du passé plaident pour lui et les objectifs ont été atteints. Didier poursuivra sa mission », dixit le président de la Fédération française de football Philippe Diallo à L’Equipe.
Le principal intéressé pour sa part a éludé la question en conférence de presse d’après-match. « Vous êtes redoutable, a-t-il soufflé pour répondre au journaliste qui tentait de s’attarder un peu sur l’avenir tricolore du technicien bayonnais. Posez plutôt la question à mon président. Je viens de perdre une demi-finale, vous croyez que je vais déjà penser à ça ? Moi, je vous respecte, essayez de respecter un peu les personnes qui ont de la responsabilité aussi. Je vous dis ça en toute tranquillité. Je ne vais pas répondre à cette question, même si vous connaissez très bien la situation et ce que pense mon président. Vous auriez peut-être dû ne pas me la poser… »
"Il s'est mis en réserve de la République"
Toujours est-il que l’interrogation apparaît des plus légitimes pour les observateurs après 12 années de règne d’un Didier Deschamps qui, certes, a mené ses troupes à trois finales majuscules (Euro 2016, Mondial 2018 et Mondial 2022). Surtout quand on sait qui potentiellement patiente dans l’ombre, dans l’attente d’un appel des drapeaux a priori pour reprendre du service sur le banc.
« Il se tient prêt mais n'attend rien. Il s'est mis en réserve de la République depuis son départ du Real », confie à L’Equipe un proche de Zinedine Zidane, lequel n’a pourtant pas manqué de propositions et sollicitations depuis qu’il a quitté la Maison blanche en 2021. Le Brésil, le Portugal, les Etats-Unis, l’Algérie… autant de sélections qui ont pu tendre la main à un stratège de renom qui semble néanmoins réserver ses talents à sa patrie. Coûte que coûte.
"Boucler la boucle avec l’équipe de France"
Il y a dix ans déjà, Zinedine Zidane confessait son attrait pour les Bleus. « Je suis ambitieux. Désormais je suis entraîneur et je me dis donc: pourquoi ne pas être sélectionneur ? J'aime l'équipe de France, j'ai porté ce maillot. Ça ne me permet pas de dire que je peux être sélectionneur, mais à partir du moment que je suis passé de l'autre côté de la barrière, c'est forcément une possibilité », soulignait-il à l’époque dans les pages de La Provence.
L’été dernier encore, quelques mois après la défaite de la France en finale de la Coupe du monde 2022, Zinedine Zidane ne cachait pas sa candidature dans L’Equipe: « J’en ai envie, bien sûr, et je le serai, je l’espère, un jour. Quand ? Ça ne dépend pas de moi. Mais j’ai envie de boucler la boucle avec l’équipe de France. Si ça doit se faire, ça se fera quand ça se fera. L’équipe de France est la plus belle chose qui soit. »
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