Antoine Dupont, c’est confirmé !
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Le précédent match face à l’Italie a sans douce bercé Fabien Galthié et les Bleus d’une douce illusion. Privé d’Antoine Dupont, sur le flanc en raison de sa blessure au visage survenue face à la Namibie, le XV de France n’en avait pas moins fait qu’une bouchée des Italiens, corrigés 60 à 7 lors du dernier match de la phase de poules. Dimanche, les Bleus n’ont cette fois pu faire mieux qu’un triste match nul (13-13), échappant de peu à la défaite.
Antoine Dupont était de nouveau absent, retenu par son rêve olympique avec l’équipe de France de rugby à VII, et cette absence s’est bien fait cruellement sentir. « Antoine, comme tous les grands joueurs avec qui j’ai pu jouer, à l’image d’un Jauzion, apportent de la confiance au groupe. Antoine rassure par sa présence et il assure sur le terrain. Sa présence se ressent aussi en dehors, a ainsi confié à ce sujet Jean-Baptiste Ellisalde dans les colonnes de L’Equipe. C’est ce qui fait la particularité des grands joueurs. Il infuse de l’assurance. Tu sais qu’avec lui à tes côtés, il ne va pas t’arriver grand-chose. »
« Il amène de la sérénité, du gaz, de la folie »
Son absence facilite la tâche de l’adversaire, qui peut mieux se préparer à la vidéo. « Quand tu as un Dupont qui sait tout faire, c’est plus compliqué à déchiffrer », a insisté l’ancien demi de mêlée, ajoutant : « Antoine a même une emprise sur l’arbitre, insiste ce dernier. L’arbitre est un être humain qui a souvent tendance à se mettre du côté du plus fort. »
Et à l’inverse, après seulement quinze jours passés avec l’équipe de France de rugby à VII, les effets se font déjà sentir de l’aveu même de ses coéquipiers. « Toutes ses entrées sont impactantes. Il amène de la sérénité, du gaz, de la folie. Chez nous, on ne parle pas de remplaçant mais de finisseur et Antoine comme les autres ont beaucoup apporté sur ce tournoi-là », a d’ailleurs soufflé Stephen Perez, le demi de mêlée titulaire. Les Bleus, qui n’avaient jamais fait mieux que quart de finaliste cette saison, ont d’ailleurs décroché la troisième place à Vancouver pour le baptême du Toulousain.