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Antoine Dupont, c’est fini !

Antoine Dupont, c’est fini !
Publié le , mis à jour le

Antoine Dupont a vécu une année 2023 très intense. Conséquence de la Coupe du monde de rugby qui l’a fait entrer dans une nouvelle dimension malgré l’échec du XV de France dès les quarts de finale face aux Springboks. Et l’année 2024 s’annonce tout aussi chargée pour le demi de mêlée du Stade Toulousain puisqu’il a décidé de participer à la préparation des Jeux Olympiques de Paris avec l’équipe de France de rugby à VII.

Très en vue en dehors des terrains, l’ancien Castrais est en revanche bien moins à son avantage sur les pelouses avec le Stade Toulousain, ses performances étant somme toute quelconques depuis sa reprise post-Coupe du monde. Un décalage que Mourad Boudjellal a d’ailleurs souligné avec son ton habituel. « Antoine Dupont, on ne le voit dans les magazines, on le voit de partout. Il a rencontré Zidane, Henry, tout le monde, mais sur le terrain, il ne rencontre plus le ballon. Je trouve qu’Antoine Dupont, depuis qu’il a été médiatisé, ce n’est plus Antoine Dupont avec un t, c’est Antoine Dupond avec un d comme dans Tintin. Ce n’est plus le vrai Antoine Dupont. Donc voilà, tu vas oublier les magazines et on retourne au turbin », a-t-il ainsi lancé dans sa chronique au micro d’Eurosport.

Les craintes d’Antoine Dupont

Récemment interrogé par Thierry Henry devant les caméras de Bros, Antoine Dupont avait d’ailleurs évoqué son angoisse du moment : connaître une baisse de régime après avoir été au sommet de son art durant plusieurs mois. « Moi ce qui me motive et ce qui peut m’inquiéter à certains moments, c’est la décroissance après avoir atteint un certain niveau. C’est de commencer à être moins bon, que ce soit vis-à-vis de moi ou des autres, de sentir que je suis moins performant, moins dominant. C’est de me décevoir moi et mes partenaires », avait-t-il confié.

« À un moment si je ne traversais pas le terrain ou je ne faisais pas une fulgurance, à la fin du match j’étais frustré. Parce que ça arrivait souvent, les gens l’attendaient et donc quand ça n’arrivait pas je râlais, avait-il poursuivi. Une fois que tu as atteint un certain niveau, une certaine attente de la part des gens, tu sais que même si tu stagnes ou que tu baisses un peu, tout le monde sera là pour te dire que tu es nul, que ça y est c’est fini. Je porte beaucoup moins le ballon qu’avant, je fais plus jouer. Je m’adapte aux défenses, à ce que font les autres autour de moi, de mes coéquipiers. »

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