Antoine Dupont, c’est fini !
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Trois mois après la douloureuse élimination face à l’Afrique du Sud dès les quarts de finale de la Coupe du monde, le XV de France en a été quitte pour une nouvelle désillusion. Opposés à l’Irlande pour lancer le Tournoi des Six Nations, les Bleus se sont en effet lourdement inclinés. Et si le carton rouge reçu par Paul Willemse en première période n’a pas aidé, les hommes de Fabien Galthié n’ont jamais semblé en mesure de rivaliser avec leurs visiteurs.
« Ce n’est pas fondamentalement inquiétant. Très sincèrement, les Français peuvent facilement redresser la barre, a néanmoins assuré Serge Blanco, qui veut croire à un « accident de parcours » . « C’était un match entre les deux meilleures équipes européennes, qui avaient des prétentions lors du dernier Mondial et ont été éliminées prématurément. On s’est aperçu qu’un certain nombre de joueurs ont été plus marqués moralement chez nous que chez les Irlandais, a-t-il poursuivi. Eux, ils ont continué sur leur lancée, toujours avec ce style de jeu qui leur va bien. »
A partir de là, on ne parle plus d’Antoine Dupont
Cette défaite face au XV au Trèfle a également mis en lumière l’absence d’Antoine Dupont, qui débute ce lundi sa préparation pour les Jeux Olympiques avec les Bleus du 7. Un sujet qui fatigue l’ancienne icone du rugby français. « Il ne faut même plus en parler. Il y a des choix qui ont été faits et que personne n’a subis. La fédération, le joueur et son club ont assumé ce choix de disputer les Jeux olympiques, a-t-il soufflé. Donc à partir de là, on ne parle plus d’Antoine Dupont. Il y a une équipe qui a besoin de retrouver ses marques, et il ne faut pas être aussi dur envers ses remplaçants.»
Interrogé après sa masterclass livrée le lendemain avec Toulouse face à Bayonne, Antoine Dupont a, lui aussi, réagi à la défaite des Bleus et à son absence. « On a toujours envie de jouer tous les matchs. Mais, malheureusement, il n’y a que 52 semaines et déjà beaucoup trop de matchs à jouer. On ne peut pas être partout…, a-t-il confié, ajoutant : « J’ai vécu cette rencontre comme tout le monde, je pense. C’était difficile de voir l’équipe de France en difficulté. Jouer en infériorité numérique au niveau international, on sait la difficulté que c’est. Les Irlandais étaient très bien préparés, et la marche était trop haute, je pense. Nous nous sommes mis trop de bâtons dans les roues. »