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Antoine Dupont, gros coup de gueule confirmé !

Antoine Dupont, gros coup de gueule confirmé !
Publié le , mis à jour le

Antoine Dupont avait l’œil noir lorsqu’il a fallu se présenter devant la presse après la cruelle défaite concédée face à l’Afrique du Sud en quarts de finale de la Coupe du monde. Et pas seulement en raison des stigmates de la blessure au visage dont il avait été victime, trois semaines plus tôt, face à la Namibie. Si le capitaine tricolore l’avait mauvaise, c’est en raison de l’arbitrage de Ben O’Keeffe, qui avait selon lui précipité la perte du XV de France.

« Il me tarde de revoir des images qui vont, je pense, me donner encore plus de frustration. Je pense qu’il y a des choses claires, évidentes, qui sont faciles à siffler et ne l’ont pas été. Je ne sais pas si le match se perd à ce moment mais dans les moments cruciaux, on aurait pu avoir cette pénalité. Quand il y a une avancée de 60m, qu’on ralentit en ruck… c’est quand même facile à siffler. Je n’ai pas envie de faire l’aigri qui râle sur l’arbitrage parce qu’il a perdu le match mais je ne suis pas sûr que l’arbitrage ait été au niveau de l’enjeu », avait-il ainsi confié.

Il n’y a pas de fumée sans feu

A ses côtés, Fabien Galthié n’avait pas voulu aller sur le terrain de l’arbitrage, comprenant néanmoins la frustration de ses joueurs. Mais pour ses coéquipiers, Antoine Dupont avait visé juste. A l’issue de la rencontre, Jonathan Danty et Peato Mauvaka avaient eux aussi pointé du doigt certaines décisions de l’arbitre néo-zélandais. Et une semaine plus tard, Romain  Raofifenua n’a toujours pas digéré l’arbitrage de Ben O’Keeffe.

Fidèle à ses habitudes, le deuxième ligne tricolore, qui compte parmi les deux joueurs qui ont d’ores et déjà annoncé leur retraite internationale, reste certes mesuré. « Il n’y a pas de fumée sans feu, comme on le dit (sourire). S’il y a autant de battage, c’est bien que ça a pêché par moments », a-t-il ainsi lancé, ajoutant: « Mais on ne va pas se cacher derrière ça. Ça aurait été quand même dû être pour nous. On a peut-être eu du mal à s’adapter à son interprétation des phases de ruck, effectivement. Peut-être que l’on aurait dû en abuser comme ils l’ont fait… »

Le joueur lyonnais n’en a pas moins accusé le coup. « La fin a été tellement brutale, a-t-il poursuivi. Elle aurait été encore plus dure à digérer si l’on s’était retrouvé du jour au lendemain à la maison. On avait besoin de passer ce moment ensemble. C’était important pour évacuer, refermer l’aventure. On a essayé de se changer les idées, de parler d’autre chose, même si ce n’était pas si évident. »

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