Antoine Dupont, seulement remplaçant !
C’est le grand jour pour Antoine Dupont. Après douze jours à répéter ses gammes avec ses nouveaux coéquipiers, le demi de mêlée du Stade Toulousain s’apprête à connaître son grand baptême avec l’équipe de France de rugby à VII. Les Bleus sont attendus ce vendredi soir à 23H36 sur la pelouse du BC Place de Vancouver où se disputera l’étape canadienne du Rugby Sevens.
La France débutera par un premier match face aux Etats-Unis et au vu du dernier entraînement effectué ce jeudi, Antoine Dupont commencera sa nouvelle aventure sur le banc. Selon Rugbyrama, tandis que le trident Varian Pasquet-Antoine Zeghdar-Jordan Sepho sera aligné devant, Stephen Parez-Edo Martin et Paulin Riva seront associés au cœur du jeu avec Théo Forner ainsi que Jefferson-Lee Joseph sur les ailes.
« J’ai hâte de voir ce qu’Antoine va donner sur le terrain »
Antoine Dupont sera donc, lui, remplaçant. Un statut qui n’a évidemment pas la même valeur que dans le rugby à XV. Conséquence du rythme des remplacements lors des trois fois huit minutes d’un match de rugby à VII, cinq changements étant autorisés. Antoine Dupont sera sûrement parmi les premiers à rentrer en jeu, attendu pour occuper les postes de 4 ou 5. L’ancien Castrais s’est attaché ces derniers jours à revoir les fondamentaux de son nouveau rôle, notamment les lancer en touche et la formation des blocs sur les renvois. Il a pu s’habituer durant 15 minutes au gazon synthétique de l’enceinte de Vancouver, multipliant les coups de pied.
L’impatience est grande chez les Bleus du VII. « J’ai hâte de voir ce qu’Antoine va donner sur le terrain », a d’ailleurs reconnu Jérôme Daret, l’entraîneur de l’équipe de France, ne se montrant pas inquiet quand à l’adaptation du demi de mêlée aux spécificités du VII: « On sait faire, c’est dans notre ADN depuis 2017. Il y a un vrai savoir-faire, une vraie coopération avec les clubs. » Et le technicien d’ajouter: « Le 7 est la version olympique du XV, ce sont les mêmes règles, les mêmes compétences qui sont sollicitées mais vécues de manière exacerbée. »
