Antoine Dupont victime d’un terrible complot ?

Antoine Dupont sera-t-il du rendez-vous au sommet face à l’Afrique du Sud, dimanche, en quarts de finale ? L’optimisme est de mise dans les rangs tricolores et ce d’autant plus avec le feu vert reçu par le capitaine tricolore, lundi, de la part du corps médical. A peine plus de quinze jours après l’opération qu’il a subie au lendemain de sa fracture maxillo-zygomatique face à la Namibie, l’ancien Castrais a été autorisé à reprendre l’entraînement normalement. De quoi estomaquer Guy Accocébéry, ancien demi de mêlée du XV de France.

« Il a un côté un peu surhomme. On a l’impression qu’il n’est pas fait comme tout le monde. Le fait de le revoir courir quelques jours après l’opération rend presque la blessure banale. Mais attention, s’il joue, ce ne sera pas un match de kermesse. Les Sud-Africains ne lui feront pas de cadeau », a ainsi expliqué l’ancien joueur de Tyrosse. Et le natif de Vittel parle en connaissance de cause puisqu’il lui-même été victime d’une blessure similaire lors d’une demi-finale du championnat de France de groupe B entre Tyrosse et Rumilly au printemps 1991.

C’est presque une agression commise par le Namibien

Le diagnostic avait été bien plus lourd puisque sept fractures avaient été relevées, l’obligeant à deux mois sans jouer en compétition. Une mauvaise expérience qui lui vaut d’être convaincu qu’l ne s’agissait pas d’un simple accident. « C’est presque une agression commise par le Namibien. Je ne dis pas qu’il veut lui casser la mâchoire, mais il veut se le payer. Certes, il s’est excusé, mais c’est un peu facile », a-t-il expliqué, ajoutant ne pas avoir accepté les excuses du troisième ligne centre de Rumilly qui l’avait blessé.

« Ce mec, à quelques centimètres, aurait pu me tuer. Il m’avait avoué qu’il y avait un contrat sur ma tête. Le mort d’ordre avait été passé d’éliminer le demi de mêlée pour pouvoir gagner », a-t-il raconté, ajoutant : « »