Chalureau, la sanction est tombée
Bastien Chalureau est désormais fixé, et sans aucun doute soulagé après des mois de polémique. Devant la justice après avoir interjeté appel d’une condamnation à six mois de prison avec sursis, avec interdiction de détenir une arme pendant cinq ans, pour violences avec caractère raciste, le deuxième-ligne eu XV de France a vu le procès s’achever ce mardi avec l’énoncé du verdict, en son absence tout comme celle des deux victimes.
En novembre dernier, lors des réquisitions, l’avocat général avait plaidé pour une peine de huit mois de prison avec sursis à l’encontre du joueur de Montpellier. Devant la Cour d’Appel de Toulouse, ville où il évoluait au moment des faits, Bastien Chalureau avait reconnu les faits de violence mais nié farouchement un quelconque motif raciste, comme il avait pu le faire face à la polémique le concernant durant la dernière Coupe du Monde. Une prise de parole lors du procès en appel qui, visiblement, a convaincu les juges appelés à se prononcer.
Le verdict plus clément que les réquisitions pour Chalureau
En effet, la Cour d’Appel de Toulouse a décidé de ne pas modifier la peine décidée en première instance. Bastien Chalureau est condamné à six mois de prison avec sursis après avoir agressé Yannick Larguet et Nassim Arif le 31 janvier 2020 à la suite d’une soirée durant laquelle il avait consommé de l’alcool. Toutefois, la justice n’a finalement pas retenu le caractère raciste de cette agression, contrairement à ce qui avait été décidé en première instance et avait incité l’international français à interjeté appel.
« Son honneur est lavé. La cour a mis le droit en adéquation avec les faits, a affirmé l’avocat de Bastien Chalureau, Me David Mendel, dans des propos recueillis par le quotidien local La Dépêche du Midi. Il n’est pas fier de ce qu’il a fait mais ce n’est pas un raciste. Il est relaxé de cette infamante circonstance aggravante. C’est la fin d’un calvaire de plusieurs années. »
