« Escroc »: Bernard Laporte, les très lourdes accusations
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Incapable de redresser le MHR, Bernard Laporte s’en est pris avec virulence à ses prédécesseurs, incriminant sans le nommes Philippe Saint-André.
Montpellier n’y arrive pas. En déplacement à Castres, samedi, le MHR a eu beau dominer son hôte et compter jusqu’à 10 points d’avance en seconde période, le club héraultais en a été quitte pour une nouvelle désillusion. Finalement battu sur le fil (27-26), Montpellier a dû se contenter du point de bonus défensif et reste englué à la 13e place du classement avec sept points de retard sur Lyon à trois journées de la fin
La situation devient critique pour le MHR, qui aura bien du mal à éviter les barrages pour sauver sa place en Top 14. De quoi rendre fou de rage Bernard Laporte, appelé à la rescousse l’automne et qui n’est pas parvenu à être le sauveur attendu. L’ancien sélectionneur s’en accommode difficilement et n’a pas hésité à tirer à boulets rouges sur ses prédécesseurs pour expliquer l’échec de sa politique sportive.
« Ce n'est pas normal qu'on soit tributaire de trois, quatre joueurs, avec une très grosse masse salariale d'ensemble. Cette équipe est complètement déséquilibrée, celui qui a fait cette équipe est un escroc », a ainsi lancé le directeur du rugby du MHR dans les colonnes du Midi-Libre, visant sans les nommer Philippe Saint-André et Richard Cockerill. « Je l'ai toujours dit, c'est inadmissible, car on le paie cash » a-t-il renchéri, ajoutant : « Je me demande ce qu'ont fait nos prédécesseurs. C'est un truc de fou. Les mecs qui ont fait cette équipe n'ont pas compris qu'il faut des leaders, des mecs qui passent devant. Ils ont recruté pour recruter. »
Des attaques en bonne et due forme auxquelles Philippe Saint-André n’a pas manqué de répondre, lundi, sur les antennes de RMC. « Être traité d’escroc, venant de Bernard Laporte, je le prends plutôt comme un compliment », a-t-il tout d’abord ironisé, en venant ensuite au fond: « Il y a 24 internationaux dans l’effectif du MHR, dont 12 Français. Il y en avait 26 avant, c’est le choix du manager. Bernard Laporte a choisi de se séparer de Henry Thomas, champion de France avec nous en 2022, de Tolu Latu, international australien parti à La Rochelle, et de Paolo Garbisi, que j’avais recruté tout jeune et qui, pour moi, est l’un des meilleurs demis d’ouverture d’Europe. »
Montpellier n’y arrive pas. En déplacement à Castres, samedi, le MHR a eu beau dominer son hôte et compter jusqu’à 10 points d’avance en seconde période, le club héraultais en a été quitte pour une nouvelle désillusion. Finalement battu sur le fil (27-26), Montpellier a dû se contenter du point de bonus défensif et reste englué à la 13e place du classement avec sept points de retard sur Lyon à trois journées de la fin
La situation devient critique pour le MHR, qui aura bien du mal à éviter les barrages pour sauver sa place en Top 14. De quoi rendre fou de rage Bernard Laporte, appelé à la rescousse l’automne et qui n’est pas parvenu à être le sauveur attendu. L’ancien sélectionneur s’en accommode difficilement et n’a pas hésité à tirer à boulets rouges sur ses prédécesseurs pour expliquer l’échec de sa politique sportive.
"Être traité d’escroc, venant de Bernard Laporte, je le prends plutôt comme un compliment "
« Ce n'est pas normal qu'on soit tributaire de trois, quatre joueurs, avec une très grosse masse salariale d'ensemble. Cette équipe est complètement déséquilibrée, celui qui a fait cette équipe est un escroc », a ainsi lancé le directeur du rugby du MHR dans les colonnes du Midi-Libre, visant sans les nommer Philippe Saint-André et Richard Cockerill. « Je l'ai toujours dit, c'est inadmissible, car on le paie cash » a-t-il renchéri, ajoutant : « Je me demande ce qu'ont fait nos prédécesseurs. C'est un truc de fou. Les mecs qui ont fait cette équipe n'ont pas compris qu'il faut des leaders, des mecs qui passent devant. Ils ont recruté pour recruter. »
Des attaques en bonne et due forme auxquelles Philippe Saint-André n’a pas manqué de répondre, lundi, sur les antennes de RMC. « Être traité d’escroc, venant de Bernard Laporte, je le prends plutôt comme un compliment », a-t-il tout d’abord ironisé, en venant ensuite au fond: « Il y a 24 internationaux dans l’effectif du MHR, dont 12 Français. Il y en avait 26 avant, c’est le choix du manager. Bernard Laporte a choisi de se séparer de Henry Thomas, champion de France avec nous en 2022, de Tolu Latu, international australien parti à La Rochelle, et de Paolo Garbisi, que j’avais recruté tout jeune et qui, pour moi, est l’un des meilleurs demis d’ouverture d’Europe. »
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