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France-Afrique du Sud: Attention au carnage !

France-Afrique du Sud: Attention au carnage !
Publié le , mis à jour le

William Servat a planté le décor en conférence de presse cette semaine à quelques jours de l’affrontement entre la France et l’Afrique du Sud en quart de finale de la Coupe du monde. « Ça va être une rencontre d’une intensité rare. J’espère qu’il y aura suffisamment de monde (staff médical) sur le côté vu les protocoles commotion à Marseille », a ainsi lancé l’entraîneur des avants. Une référence à la dernière rencontre entre Bleus et Springboks, en novembre dernier.

Car outre les deux cartons rouges adressés à Pieter-Steph du Toit et à Antoine Dupont, pas moins de cinq joueurs étaient sortis sur commotion, trois côté français (Danty, Atonio et Flament) et deux chez les Sud-Africains (Kolbe et Mbonambi). Une liste à laquelle il faut ajouter Cyril Baille, blessé aux adducteurs. « C’était le chaos, dans toutes les zones de contact, c’était le chaos… », avait confié Charles Ollivon après la victoire des Bleus (30-26), Cameron Woki ajoutant: « Il y a eu des excès d’engagement des deux côtés. C’était un match très relevé, très attendu aussi. Pour ma part, je n’ai jamais connu une intensité aussi énorme. C’était un peu la guerre sur le terrain. »

On a des joueurs qui savent taper très fort

Et il ne s’agissait que d’un test-match. L’intensité devrait être encore plus forte, dimanche, et les Bleus s’y sont préparés. « C’était un match très physique, c’était très brutal. On aime bien ça aussi, se confronter à des équipes comme ça. On a tous hâte d’être à dimanche », a confié Anthony Jelonch après avoir évoqué la « boucherie » de Marseille.

Grégory Aldritt a lui aussi donné le ton. « Le XV de France a des joueurs qui tapent fort aussi. On a tendance à l’oublier parce qu’on a la chance d’avoir des extraterrestres comme Antoine Dupont et Damian Penaud. On a des joueurs derrière qui savent taper très fort, comme Uini, comme Peato, comme Cyril, comme Tao », a-t-il lancé, prêt à en découdre.

Mais les Sud-Africains sont tout aussi impatients. « On est fiers de notre physicalité et on sait que le pack français aime la confrontation aussi. On va s’exprimer en tant que Sud-Africains, comme on sait le faire. Ça reste un sport de collisions, nous adorerons ça. Personne ne se retirera », a prévenu Bongi Mbonambi, le talonneur springbok.

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