Gaël Fickou part au clash !
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Gaël Fickou dispute en France sa troisième Coupe du monde. Lors des deux précédentes éditions, les Bleus avaient calé dès les quarts de finale, avec une claque monumentale face à la Nouvelle-Zélande en 2015 et une élimination crève-cœur face au Pays de Galles en 2019. La tâche ne sera pas simple, dimanche, face à l’Afrique du sud mais les Bleus ont d’autres arguments à faire valoir, selon le centre parisien.
A l’en croire, les Bleus pourront notamment s’appuyer sur l’expertise du staff tricolore. « Je pense que les joueurs étaient au niveau mais, il faut le dire, le staff (dirigé par Philippe Saint-André de 2012 à 2015), lui, n’était pas au niveau, a ainsi lancé le varois de naissance dans les colonnes du Figaro. Les entraîneurs, c’est comme un papa avec son fils. Si tu l’éduques, tu lui dis de bien manger, de se coucher tôt, de faire ses devoirs et de s’entraîner dur, dans 95% des cas, il va réussir. Mais si tu le laisses se coucher tard, manger des bonbons, ne pas faire de sport, tu as de fortes de chances qu’il devienne obèse et soit mauvais à l’école. En équipe, c’est pareil. Être exemplaire, ça vient du staff, ça vient de la direction qu’il te donne. Si la direction est bonne, tu es obligé de réussir. »
Pour autant, Gaël Fickou n’a jamais songé à renoncer à l’équipe de France, au-dessus de tout selon lui. « Honnêtement, jamais, jamais. Ça restait une immense fierté. Mais, après, je souffrais en silence. C’était terrible parce que tu sais qu’il n’y a aucun moyen de renverser la vapeur, a-t-il expliqué. C’était une période où rien n’allait pour l’équipe de France. On ne nous donnait aucune idée sur la façon de jouer. Il n’y avait aucun contenu dans les entraînements, notre jeu n’était pas structuré. Et tout le monde était dans le déni. »