Le rugby français dans un sale état

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Alerte rouge sur le rugby français, dont l’élite voit la plupart de ses représentants endettés.
Les chiffres publiés ce jeudi par la Ligue nationale de rugby (LNR) sont alarmants. Jamais si ce n’est lors de la saison perturbée par le covid-19 le Top 14 n’avait enregistré pareil déficit global. Un passif de 64,50 millions d’euros au terme de l’exercice 2023-2024, en hausse de 9,7% par rapport au bila, comptable précédent.
Grâce à un abandon de dettes par les actionnaires concernés, la casse est limitée à 35 millions d’euros de perte nette, précise la LNR, laquelle s’inquiète de l’inflation galopante et de la hausse constante des charges alors que l’économie de l’ovalie en France ne se porte pas si mal.
https://x.com/sports_fr/status/1910418340868210932
2023-2024 en effet aura été une saison record en termes de chiffres d’affaires, avec une recette globale de 434 millions d'euros, soit une hausse observée de 9,3% en un an. Un succès marketing lié aussi au sponsoring, à la redistribution à la hausse de la Ligue et à la progression sensible des droits TV.
Pour autant, l’heure est à la préoccupation, les charges considérablement alourdies par les masses salariales avoisinant désormais les 500 millions d’euros. Plusieurs clubs ainsi appellent à la baisse du « salary cap », pour l’heure plafonné à 10,7 millions d’euros par an. Une refonte à laquelle n’est pas opposé le nouveau président de la LNR Yann Roubert.
En attendant, ce sont bien 10 clubs sur 14 qui sont actuellement déficitaires dans l’élite du rugby français. L’un d’entre eux, non cité par la Ligue, étant même au bord de la banqueroute avec une ardoise de 17 millions d’euros.
Les chiffres publiés ce jeudi par la Ligue nationale de rugby (LNR) sont alarmants. Jamais si ce n’est lors de la saison perturbée par le covid-19 le Top 14 n’avait enregistré pareil déficit global. Un passif de 64,50 millions d’euros au terme de l’exercice 2023-2024, en hausse de 9,7% par rapport au bila, comptable précédent.
Grâce à un abandon de dettes par les actionnaires concernés, la casse est limitée à 35 millions d’euros de perte nette, précise la LNR, laquelle s’inquiète de l’inflation galopante et de la hausse constante des charges alors que l’économie de l’ovalie en France ne se porte pas si mal.
https://x.com/sports_fr/status/1910418340868210932
2023-2024 en effet aura été une saison record en termes de chiffres d’affaires, avec une recette globale de 434 millions d'euros, soit une hausse observée de 9,3% en un an. Un succès marketing lié aussi au sponsoring, à la redistribution à la hausse de la Ligue et à la progression sensible des droits TV.
10 clubs du Top 14 dans le rouge
Pour autant, l’heure est à la préoccupation, les charges considérablement alourdies par les masses salariales avoisinant désormais les 500 millions d’euros. Plusieurs clubs ainsi appellent à la baisse du « salary cap », pour l’heure plafonné à 10,7 millions d’euros par an. Une refonte à laquelle n’est pas opposé le nouveau président de la LNR Yann Roubert.
En attendant, ce sont bien 10 clubs sur 14 qui sont actuellement déficitaires dans l’élite du rugby français. L’un d’entre eux, non cité par la Ligue, étant même au bord de la banqueroute avec une ardoise de 17 millions d’euros.
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